Les voitures économes en énergie ne sont pas seulement bonnes pour l’environnement : elles sont aussi intéressantes sur le plan fiscal. Nous dressons la liste des avantages, temporaires ou non.
Frais déductibles
Le principal avantage que présente une voiture verte sur le plan fiscal réside dans la déduction des frais. L’impôt des sociétés prévoit en effet une déductibilité des frais de voiture en fonction du taux d’émissions de CO2. Et comme une voiture électrique n’émet pas de CO2, ces modèles bénéficient actuellement d’une déductibilité fiscale de 120 % (montant mensuel hors intérêts et frais de carburant). La plus-value de 20 % doit toutefois être inscrite comme réserve exonérée (condition d’intangibilité) ; ainsi, au moment du versement de cette réserve, l’impôt des sociétés reste tout de même d’application sur ce montant. À compter de 2020, le pourcentage de déductibilité diminuera pour atteindre 100 %. Les intérêts peuvent être déduits à 100 %.
Réforme de l’impôt des sociétés
Dans le cadre de la réforme de l’impôt des sociétés, l’actuelle déductibilité des hybrides (plug-in) de 90 à 100 % sur la société sera adaptée, et le calcul tiendra notamment compte de la capacité de la batterie et du poids. Plus la batterie a d’autonomie et plus le poids est faible, plus vous pourrez déduire de frais. Le projet de loi a été approuvé par le Conseil des ministres fin octobre, mais a reçu les critiques du Conseil d’État. Affaire à suivre.
De toute évidence, il vaut donc la peine d’envisager l’achat d’une voiture économe en énergie au prix actuellement plus élevé et de comparer celui-ci au prix d’un modèle classique, déduction faite de ces avantages fiscaux.