Depuis son débat raté qui n’était pas débat racé (de toute idéologie) Marine Le Pen broie du noir (remarquez que ça ne change pas trop ses habitudes) et voit des envahisseurs partout. Elle a consulté son médecin qui lui a dit, parodiant notre chère France, récemment disparue :
Débranche ! Ou bien résiste ! Marine n’a jamais su trancher. Elle aurait bien envie de tout débrancher, de tout lâcher. Mais qui pour la remplacer ? Elle ne voit pas de successeurs et ne verraient pas briller avec succès ses sœurs. Marion ? La nièce a décroché et on ne peut dire que le poste de la tante la tente. On est dans l’attente ! Que faire ? Résister ! Oui, pourquoi pas ? Changer de nom pour le parti ? Le FN n’a que trop vécu et il véhicule une réputation sulfureuse ! Élan souffre ! Ne dit-on pas régulièrement F-haine ? Mais quel nouveau nom ? Elle a conscience que près de 80 % des adhérents sont contre tout changement de nom ! Un sondage le rapporte et elle a fini par croire autant aux sondages qu’elle n’espère plus rien des banquiers. La Société Générale lui a fermé ses comptes et ça l’empreint ! Pour trouver de l’argent elle a dû vendre le Paquebot, son siège, et ça lui fait mal aux oreilles comme l’otite à niques ! Elle a des à-coups-FN et c’est particulièrement désagréable. Elle a retrouvé le siège du mouvement, la mort dans l’âme, enfer blanc. Le fameux siège de Nanterre où FN enterre ses illusions dans un sol minant, terrien (sol mis nantérrien).
Elle est fatiguée et repense à cette vie de politicienne de guingois. Elle aurait tant voulu être actrice. Sa blondeur, après tout, aurait bien donné le change à celle de Marina Vlady. Ah, la pauvre Marina. Avoir eu tant de gloire et terminer misérable avec une retraite de 600 euros par mois. Bah, finalement elle lui ressemble. Elle aussi, Marine, n’a plus rien à Smet et jaunit à l’idée de vendre des bijoux de famille. Mais enfin, à choisir, elle préférerait être impécunieuse mais avoir le passé glorieux de la blonde cinématographique ! D’une princesse de Clèves elle aurait eu l’aura Loin des affres du père, la gégène à Papa Elle aurait su jouer l’adorable menteuse Un rôle conçu pour, sans se dire prétentieuse
Devant la caméra que la fête commence ! Sa blondeur, son sourire auraient crevé, immense L’écran des salles sombres ! Elle eût été sorcière De ce grand septième art, sous l’éclat des lumières !
Marine est Marina et sa robe erre aux scènes Elle reçoit des oscars, des trésors de mécènes Et pour les bonnes causes donne un peu de sa vie
Mais voilà, tout se meurt dans la nuit des espions Liberté surveillée, l’héritage d’un nom Fait qu’elle ne fut pas elle : La Marine, hâve, l’a dit ! Relire la biographie de Marine