Voilà un exemple intéressant car très factuel, loin des discours de principe et de pure théorie, qui pose la question très exactement de la liberté d’expression et de l’exigence démocratique poussée à son paroxysme. Doit-on en effet confier un rôle électif, représentatif et décisionnaire dans des institutions antiracistes à des gens issus de formations politiques dont l’essence même les nient, comme l’AfD ? Et cela à l’endroit même de la négation de leurs convictions racistes si hautement soupçonnables de sympathies nazies : les institutions en faveur de la mémoire de la Shoah, en Allemagne ? Car nous voilà ici, en ce cas d’espèce, bien confrontés au cynisme de ces gens là, qui ne reculent devant aucune outrance, aucune provocation détestable…
sourceL’histoire du loup dans la bergerie, en effet… Au nom de la démocratie, doit-on accepter en nos rangs, dans nos institutions, les ennemis de la démocratie ?
Ce n’est pas par hasard que je mets en lumière ce sujet précisément, en notre époque où la banalisation du mal est si prégnante… Alors, à vos commentaires. J’attends…
(l’hypothèse de solution qui consisterait en la suppression du sujet à balles réelles est bien entendue exclue ici. Trop facile.. ).