Charlotte Moth
La vidéo, derrière le mur, montre les réserves des sculptures de la Ville de Paris où Charlotte Moth en a choisi quatre qu’elle a réunies dans l’espace où je les découvre. J’ai d’abord vu ce chien, protection ou menace. Puis la femme nue tenant un coquillage, puis l’enfant, une main levée. Puis un couple. Mais mon regard a été dirigé par cette lumière qui se reflète cuivrée sur un disque en laiton et le chien semblait partir vers un autre espace (en l’occurence celui de Maja Bajevic où une jeune femme lisait le livret des utopies) et c’est surtout le nu que je regardai, constatant que la femme portait, autour du cou, un numéro, celui qui lui assignait une place dans les réserves d’où elle était, provisoirement, sortie.
Quatre propositions : Maja Bajevic, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, Charlotte Moth, Vittorio Santoro. L'exposition s'est terminée le 8 janvier, jour où je l'ai vue.