Le défenseur brésilien Daniel Alves s'est confié au magazine This is Paris sur son arrivée et sa vie au Paris Saint-Germain. Le joueur de 34 ans arrivé libre la Juventus cet été a fait pour la première fois de grosses révélations. Celui qu'on surnomme "Good Crazy" fait l'unanimité dans le vestiaire du PSG.
Je suis très heureux de mes débuts jusqu’à maintenant, les choses se passent bien, les choses avancent. je m’attendais à ce que mon adaptation soit beaucoup plus difficile. Ce qui m’a aidé c’est d’être entouré de vrais amis ici, pas seulement dans le vestiaire comme joueur mais dans le club, au sens large. Je crois que ça m’a aidé à mieux comprendre la philosophie du club, les rêves du club et le chemin qui a été tracé. Aujourd’hui je pense très bien connaître le PSG, je connais ses aspirations, ses difficultés, le processus mis en place, tout est fait pour être respecté sur la scène footballistique mondiale. Je savais à quoi m’attendre, s’il y a eu des surprises, elles étaient positives. Ici, on essaye d’écrire l’histoire avec des amis proches, quand tu travailles avec une bonne attitude, de la joie, alors les résultats sont toujours positifs.
Puis, il a rebondi sur sa personnalité:
Il y a une phrase qui me suit depuis toujours qui dit « ne prend pas ta vie aussi sérieusement que ton travail ». Mon travail demande une certaine dose de sérieux, de compromis et pleins d’autres choses qui ne sont pas nécessaires dans ma vie personnelle. Dans ma vie, j’essaye d’être libre, de transmettre des ondes positives, de l’envie et d’avoir une bonne influence sur les autres. Je pense que je peux être ces deux types de personne, la personne sérieuse qui se bat toujours pour gagner, qui dans les moments difficiles est présente avec l’équipe, le club, le maillot que je porte. Une fois sortie de ces moments, ma vie commence et ma vie est joyeuse. Je crois que si je prenais ma vie aussi sérieusement que mon métier je deviendrais fou mais pas la bonne folie car le football consume ton esprit, ton corps, ton énergie. Je peux me recharger car je suis heureux hors du terrain, je ne me mets pas plus de pression qu’il y en a au quotidien. Quand je suis au travail, je suis sérieux mais je suis un mec sympa en dehors. Si j’apporte ma folie sur le terrain, ça peut laisser penser que je prends pas ma tache au sérieux donc ça reste en dehors, ça laisse de la place pour mon côté guerrier, pour le battant, le champion sur le terrain. Quand c’est terminé, que l’arbitre a sifflé la fin du match, je peux revenir à Danny light, Danny always a good time.
Belle mentalité pour celui qui a tout gagner en club !!