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#thelancet #VIH1 #dolutegravir #rilpivirine Efficacité, innocuité et tolérance du dolutegravir-rilpivirine pour le maintien d’une suppression virologique chez des adultes atteints par le VIH-1 : études de non-infériorité randomisée de phase 3 SWORD-1 e...

Publié le 08 janvier 2018 par Tartempion77 @NZarjevski

#thelancet #VIH1 #dolutegravir #rilpivirine Efficacité, innocuité et tolérance du dolutegravir-rilpivirine pour le maintien d’une suppression virologique chez des adultes atteints par le VIH-1 : études de non-infériorité randomisée de phase 3 SWORD-1 e...

HIV-1 Virion = Virion VIH-1
Lipid Membrane = Lipide membranaire
Reverse Transcriptase = Transcriptase Inverse
Source: https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/41/Niaid-hiv-virion.jpg

Le traitement antirétroviral à vie (ART) a fait émerger un intérêt pour les régimes de traitements à deux médicaments, afin de minimiser les effets toxiques cumulés d’une exposition à plusieurs médicaments et des toxicités associées. L’innocuité, la tolérance, et l’efficacité du dolutegravir et de la rilpivirine suggèrent une compatibilité et une efficacité d’un régime de traitement à deux médicaments. Notre but était de poursuivre des investigations sur ce régime de traitement à deux médicaments dans une étude de phase 3.   
Nous avons initialement mis au point SWORD-1 et SWORD-2 qui étaient des études de non-infériorité de phase 3 randomisées, ouvertes, à groupes parallèles, multicentriques, effectuées dans 12 pays,  évaluant l’efficacité et l’innocuité de l’administration quotidienne de 50 mg de dolutegravir + 25 mg de rilpivirine versus régime de traitement ART classique (CAR). Nous avons inclus des participants âgés de 18 ans et plus qui étaient sous 1er cycle ou 2èmecycle de Traitement ART présentant des valeurs d’ARN de VIH-1 stables (charge virale <50 copies par mL) pendant six mois ou plus au moment du dépistage pour participation aux études.
Nous avons réparti les participants de manière aléatoire (1:1) avec stratification selon la classe d'un éventuel troisième médicament, l’âge, et la participation planifiée à une sous-étude de densité minérale osseuse. Le critère principal d’évaluation était la proportion de participants atteignant une charge virale inférieure à 50 copies par mL à la semaine 48 parmi les sujets qui avaient reçu au moins une dose du médicament à l’étude. Les investigateurs ont suivi les évènements indésirables graves afin d’évaluer l’innocuité. (…).
Nous avons dépisté les participants à partir du 14 avril 2015 jusqu’au 15 octobre 2015, pour ce qui est de l’étude SWORD-1 et à partir du 21 avril 2015 au 25 septembre 2015, pour ce qui est de l’étude SWORD-2. Nous avons réparti 1 028 participants dans les groupes : 516 pour recevoir le régime de traitement combiné dolutegravir-rilpivirine et 512 pour continuer le traitement de référence CAR. À la semaine 48, (la dernière visite de patient a eu lieu le 22 novembre 2016) - dans l’analyse mutualisée dans la population en intention de traiter -, 95% des participants présentaient des charges virales plus basses que 50 copies par mL dans chaque groupe (chez 486 sujets sur 513 dans le groupe dolutegravir-rilpirivine versus485 sujets sur 511 dans le groupe CAR), avec une différence ajustée entre les traitements de -0.2% (Intervalle de Confiance [IC] 95% de -3.0 à -2.5). Ils présentaient en outre une non-infériorité avec une marge prédéfinie de -8%.
395 (77%) des 513 patients du groupe dolutegravir – rilpivirine et 364 (71%) des 511 patients du groupe CAR ont rapporté des événements indésirables. L’événement indésirable le plus fréquemment rencontrés étaient nasopharyngite (49 [10%] dans le groupe dolutegravir – rilpavirine versus 50 [10%] dans le groupe CAR) et mal de tête (41 [8%] versus 23 [5%]). Plus de patients prenant du dolutegravir - rilpivirine (17 [3%]) que de patients prenant du CAR (trois [<1%]) ont rapporté des événements indésirables menant à une sortie d’étude (17 [3%) versus (trois [<1%]).
Le traitement dolutegravir-rilpivirine était non inférieur au traitement CAR sur 48 semaines chez des participants avec suppression du VIH et a montré un profil d’innocuité en rapport avec celui de ces constituants pris individuellement. Ces résultats soutiennent l’utilisation de ce régime de traitement à deux médicaments combinés pour maintenir la suppression du VIH. Josep M Llibre, MD, et al, dans The Lancet, publication en ligne en avant-première, 5 janvier 2018
Financement : ViiV Healthcare et Janssen Pharmaceutica NV.   
Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ

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