Réalisé par: Adam Robitel
Avec: Lin Shaye, Spencer Locke, Josh Stewart…
Durée: 1h44
Genre: Horreur
Date de sortie cinéma: 3 Janvier 2018
Interdit aux moins de 12 ans
Synopsis:
Le docteur Elise Rainier, la brillante parapsychologue, va affronter le cas le plus effrayant et le plus personnel de son histoire : elle doit intervenir dans sa propre maison…
Critique
Pour ce 4ème volet, c’est au tour d’Adam Robitel (The taking of Deborah Logan que je vous recommande) de se glisser dans l’ombre de Jame Wan en reprenant le baby sitting de son bébé sorti aux forceps horrifiques en 2011. Et pour l’instant, c’est un parcours sans accro que nous conte cette franchise parfois certes inégale mais qui, par l’emprise de son géniteur restant à la production, parvient à maintenir le cap et à nous enfoncer un petit plus dans notre siège de ciné.
Situé juste après les événements du 3ème mais avant le 1er, cet opus lève enfin le voile sur la jeunesse de son attachante médium : Elise forcée cette fois-ci de renouer avec ses propres démons qui vont la mener dans la maison de son enfance où repose une entité bien coriace et rancunière.
Dès son intro, Robitel dicte le tempo à nos battements cardiaques enchaînem jump scare sur jump scare avec un diabolisme enfantin. La maison devient alors le jouet du réalisateur qui enferme nos terreurs nocturnes sous clé pour en faire le théâtre des horreurs et de nos futures nuits blanches. Mention spéciale à la scène des valises qui aura fait sursauter toute la salle en cœur !
Scénario malin, créatures soignées et mise en scène maîtrisée, Insidious : la dernière clé n’est pas un opus à prendre à la légère et se pose en digne successeur de ses aînés prouvant à tous que l’obscurité a encore bien de quoi nous mettre le trouillomètre au plafond, et on ne va pas se mentir : on adore ça !
Avec son propre opus, Robitel n’a pas à rougir de sa prestation, offrant à la franchise une transition parfaite et efficace. On se replonge avec un plaisir toujours au rendez-vous dans cet univers qui aura eu le don de dompter notre peur pour nous emmener loin dans les ténèbres. Malgré tout, espérons que Hollywood ne détruise pas tout en nous en concoctant un 5ème les plaisirs les plus courts sont les meilleurs…
Votre dévoué Freddy