Invalidation de l'election du Doyen de la Faculté des Sciences et Techniques de l'Université de Corse

Publié le 02 juillet 2008 par Cpaoli
L'élection de Raphaël PAPI comme Doyen de notre faculté le 03 juillet 2007, a fait l'objet d'un recours de la part de Pierre TOMI, candidat perdant et soutenu par la direction actuelle de notre université. La décision du tribunal administratif invalide cette élection suite à l'annulation du vote de Michel BATTESTI, siégeant depuis plusieurs années au sein de ce conseil.

Le conseil de notre faculté a été renouvelé très récemment, en mars 2008, et cette élection ne souffre d'aucune irrégularité à ce jour. Ce conseil avait établi que Stéphane ANCEY, vice doyen chargé des études et du cadre de vie, assurerait l'intérim dans le cas où l'élection de Raphaël PAPI serait invalidée. Ce choix nous paraissait logique, un directeur adjoint remplaçant un directeur, et Stéphane bénéficie d'une excellente connaissance du dossier le plus crucial : la nouvelle habilitation de notre carte de formation. Le Président de l'Université, Antoine AIELLO, a préféré nommer un administrateur provisoire, Jean COSTA. Pour rappel, au même titre que la modification de ses statuts, l'élection du doyen est de la compétence de son conseil siégeant en formation plénière.

En tant qu'élu siégeant au conseil de la faculté des sciences et techniques, je m'interroge sur la non concertation de cette nomination au mépris des décisions du notre conseil. Personnellement, je pense avoir été élu, sur un programme clair, par une campagne propre. Pour rappelle, notre programme est toujours visible sur ce blog . Avec mes colistiers nous avons tout simplement essayé de penser à la réussite des étudiants qui fréquentent notre établissement et au bienêtre de ses usagers. J'estime être représentatif et pense siéger légitimement au sein du conseil de la Faculté des Sciences et Techniques (FST) où j'essaie de travailler de mon mieux et d'apporter ma contribution.

Il parait évident que les usagers de l'université n'ont aucun intérêt à ce que cette situation de blocage ne s'éternise. Nous devons dépasser les querelles de personne par le dialogue, le respect, l'écoute et par un nouveau départ. Une demande d'entrevue a été formulée au Président de notre université le 26 mai 2008 par une lettre collaborative, cosignée par l'ensemble des membres du conseil de la FST acceptant d'y siéger. Nous lui demandions de bien vouloir accepter de nous rencontrer afin de sortir de cette situation de crise. Pas de réponse à ce jour alors qu'une l'Assemblée Générale a été programmée le 1er juillet et ce postérieurement à la nomination d'un administrateur provisoire... On peut s'interroger sur les objectifs de cette AG.

Nous avons dépensé bien assez d'énergie et sollicité bien assez de ressources humaines dans cette histoire. Il nous faut avancer enfin, et ce dans un consensus qui ne soit pas de façade, mais un consensus ouvert au débat, à la liberté d'opinion. Dissipons les malentendus, que chacun reconnaisse en l'autre le travail accompli. Nous pouvons être fier de nos efforts et il n'y a qu'à lire les nombreux parcours de réussite que nos anciens étudiants nous envoient : http://fst.univ-corse.fr/Parcours-de-reussite_r83.html pour être rassuré de nos qualités scientifiques et humaines.

Enfin je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée toute particulière pour les personnels administratifs, sous tension maintenant depuis plusieurs mois, qui continuent leur travail du mieux qu'ils peuvent. Je leur adresse mon soutien sincère et les encourage à garder leur moral car il s'agit bien d'un service publique dont nous sommes tous garants.

Restant mobilisé, disponible et au service de la structure, je m'engage à faire tout mon possible pour trouver une issue favorable à cette crise, mettre en conformité les statuts de notre faculté et que celui-ci retrouve un doyen élu par son conseil. Mais notre direction ne montre pas la même volonté de dialogue et je suis très inquiet des conditions dans lesquelles se fera la rentrée en septembre : on ne connait toujours pas les vrais intitulés de nos formations, lesquelles seront ouvertes ou fermées ? Comment réaliser des emplois du temps et organiser nos états de services dans ces conditions ?