Consortium, dernier jour!

Publié le 07 janvier 2018 par Doudonleblog

La prochaine expo du Consortium s’ouvrira le 2 février 2018! J’ai vu l’autre… l’avant-dernier jour! Il était temps! Un mot quand même dans ce blog? Allez! Pour dire mon petit plaisir devant quelques peintures!

Peter Schuyff  exposé, une rareté (je ne le connaissais pas évidemment). Pas toutes jeunes, ces peintures! Les années 80. Intéressant travail sur de grandes toiles. En particulier des grilles géométriques au crayon et, par dessus,  des dégradés subtiles de couleurs qui donnent de spectaculaires effets de lumière. Parfois aussi des effets de profondeur, même si le côté surface plane de la toile est tout le temps mis en évidence. Comme si l’artiste ne voulait pas que l’on oublie cette réalité: le terrain sur lequel le peintre joue est bien plan et bien plat! Et lui seul, le peintre, peut donner des illusions de volume, de dimensions. En tout cas, je crois que les jeux optiques ne se démodent pas.

Tobias Pils: ce noir et blanc, ces destructurations ( style cubisme), ces scènes de vie pure émotion, ces images intérieures mystérieuses… J’ai aimé.

Michael Williams: un caractère souvent « cartoonesque » avec des personnages bien colorés genre BD, un flou qui auréole ses motifs (peintures ou impressions sur toile?), des abstractions qui évoquent les oeuvres de street art les plus dérangées… J’ai moins accroché que pour l’artiste précédent (son ami, avec qui il expose et crée même oeuvres communes parfois, cf ci-dessous)

Wang Du: dommage que je n’ai pas vu son installation au complet en 2000 (ici ce n’est qu’un extrait des 15 sculptures originales), ce devait être stupéfiant! « Réalités jetables » ce sont des objets ou des êtres, géants, suspendus hauts au-dessus de vous… Impressionnant. Violent. Par la taille, par la présence dérangeante. Des images de magazines qui ont pris forme et flottent dans une immatérialité de cauchemar.

Marina Faust: des portraits collages. L’artiste part de jeux pour enfants où l’on doit compléter un visage sans yeux ni bouche. Bonne idée. Ces fragments d’images déchirés qui recomposent un visage morcelé, bonne idée aussi. Mais résultats un peu simplistes.

Nicolas Ceccaldi: grotesque! on en rigole comme d’un moche film d’horreur! Du gothique de pacotille. (Mais c’est peut-être voulu…)

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