« Pour accélérer la transformation culturelle, ne lancez le mouvement qu’avec celles et ceux qui ont envie de contribuer, envie d’en faire partie, quelle que soit leur place dans votre organisation.
Ne partez qu’avec les volontaires. TOUS les volontaires.
À l’inverse des logiques habituelles de planification, de contrôle de la participation, de mesure immédiate des résultats, laissez aller et venir tous les collaborateurs au gré́ de leur appétence pour les sujets à traiter, de leurs envies d’évoluer et d’apprendre, de leur temps libéré.
Comme on n’attire pas les mouches avec du vinaigre, vous n’embarquerez personne sans une intention claire.
« Pourquoi ? », c’est la question clé. Travaillez et communiquez votre réponse.
Comme dirait Simon Sinek[1] dans le livre éponyme : il faut « commencer par pourquoi.
Au début vous trouverez peu de volontaires. Votre démarche sera surprenante, pour ne pas dire suspecte. Et elle sera certainement très mal relayée par le management qui y verra les premières graines de sa perte de pouvoir, la nécessité (parfois douloureuse) de réinventer rapidement sa mission.
Parlez clair et fort, en direct, à toutes et à tous.
Veillez à ce que vos plus proches collaborateurs aient compris votre intention et mesuré son impact. Demandez-leur d’être exemplaires à la place qui est la leur. »
Les recommandations de Yann Viot et Béatrice Lecerf rappellent les principes de la cartographie des alliés. Il est plus efficace de mobiliser les alliés, d’en faire des ambassadeurs du changement que les indécis rallieront petit à petit que de chercher à convaincre les opposants. Pour mener à bien votre transformation culturelle, mettez votre énergie au bon endroit, appuyez-vous sur TOUS les volontaires et vous bénéficierez ainsi d’un puissant effet de levier.
[1] Simon Sinek, Commencer par pourquoi : Comment les grands leaders nous inspirent à passer à l’action, Performance, 2015.