Salut à tous !
Le mois dernier, on se retrouvait un vendredi pour parler de l’impact du plastique sur la Planète. Au-delà du fait que n’importe quel plastique est « mauvais » (comprenez pollueur, énergivore, peu recyclable et fragile), il y a des plastiques qui ont plus d’impact que d’autres.
Je vous propose aujourd’hui des petits gestes du quotidien avec un fort impact positif. Vous verrez, c’est facile à réaliser et les habitudes se prennent en un rien de temps !
Les billes exfoliantes des gommages :
Récemment interdites en France, ces petites billes sont tellement petites qu’elles ne sont pas retenues en stations d’épuration et terminent donc leur vie dans l’Océan où elle se font manger par les poissons ou finissent dans les coraux. Vous trouverez un très bon article sur l’enfer de ces micro-billes !
- L’alternative? Utilisez du café moulu pour exfolier votre peau !
Le café est un ingrédient naturel et quasiment pas polluant qui a la particularité de pouvoir nettoyer la peau (notamment les peaux mortes, l’excès de sébum, etc.). On y pense pas, pourtant le marc de café a de multiples utilisations méconnues mais très utiles. Il est très bon pour la production d’un compost de qualité mais aussi dans la vie quotidienne.
Si jamais vous ne buvez pas de café, vous pouvez le remplacer par un mélange sucre/huile végétale.
Les désodorisants :
Entre l’emballage et les ingrédients des désodorisants chimiques, l’environnement en prends plein la tête avec ces produits ! D’autant plus que il faut bien se l’avouer, franchement, niveau odeur, on a connu mieux. On sent bien le parfum de synthèse qui prend à la gorge. Résultat, notre air est pollué, le corps ingère via les poumons des particules polluantes issues du produit. On est pas vraiment gagnant.
- L’alternative? La plus connue, c’est la coupelle de bicarbonate de soude avec quelques gouttes d’huiles essentielles. Vous la placez hors de portée des enfants (les huiles essentielles sont puissantes, d’où une utilisation maîtrisée) et le tour est joué. Vos toilettes ou votre frigo n’auront plus d’odeur !
Evidemment, on parle uniquement pour les odeurs temporaires. En cas d’odeur persistante d’humidité par exemple, il faudra se tourner vers d’autres produits comme un déshumidificateur.
Particule considérée comme « extrêmement préoccupante », le BPA semble agir comme un perturbateur endocrinien (ouh le gros mot !).
Selon Wikipédia, « l’expression perturbateur endocrinien a été créée en 1991 par Theo Colborn pour désigner toute molécule ou agent chimique composé, xénobiotique ayant des propriétés hormono-mimétiques et décrit comme cause d’anomalies physiologiques, et notamment reproductives.Ces molécules agissent sur l’équilibre hormonal de nombreuses espèces sauvages ou domestiques (animales ou végétales dans le cas des phytohormones). Elles sont souvent susceptibles d’avoir des effets indésirables sur la santé en altérant des fonctions telles que la croissance, le développement, le comportement et l’humeur, la production, l’utilisation et le stockage de l’énergie, la fonction de repos (le sommeil), l’hémodynamique et la circulation sanguine, ainsi que la fonction sexuelle et reproductrice. »
Aux USA, le BPA se trouve surtout dans les conserves afin d’éviter la rouille. Jusqu’à il y a quelques années, on le retrouvait dans les biberons et de manières générales dans les plastiques/aluminium alimentaires (canettes, gourdes…).
- L’alternative? Cuisinez soi-même ou prendre des conserves en verre.
En effet, si vous n’achetez pas de produits alimentaires en conserve comme les fruits/légumes/féculents et que vous préparez vos propres conserves en verre, vous avez beaucoup moins de risques de retrouver du BPA dans vos aliments.
Si toutefois, vous continuez à acheter des aliments emballés, le BPA se trouve dans le plastique 7 appelé PolyCarbonate (PC).
Qui ne s’est jamais senti mal après avoir vu les conséquences des sacs plastiques sur la faune et la flore marine? Tortue, baleine, oiseau, ils y passent tous. Des particules de plastiques, voire les sacs entiers, traînent dans leurs estomac, les entraînant dans une morte lente et douloureuse, quand ils ne sont pas étouffés en essayant de le manger.
- L’alternative? Remplacez les sacs plastiques par des sacs en tissu !
Réutilisables à l’envie mais surtout : on peut les laver. Si le sac devient trop sale, pas besoin de le jeter, il suffit de le passer à la machine pour qu’il soit comme neuf.
Les emballages :
Un sac plastique pour la salade, un autre pour ci, un autre pour ça. Vous faîtes vos courses tranquillement et déjà, vous êtes à 5 sacs plastiques sans même vous rendre compte, d’autant plus que vous jetterez en rentrant chez vous.
- L’alternative ? Dites stop aux suremballages quand vous faites vos courses.
Une solution? Refuser. N’emballer plus votre salade dans un sachet, mettez-là dans un sac en coton avec tous les autres légumes, quitte à les enlever du sac pour les faire peser en caisse.
Autre astuce, se mettre aux achats en vrac tranquillement : des économies et surtout des quantités que vous jugez nécessaires pour vous !
Les bouteilles en plastiques :
Le plastique étant rarement recyclé, moins nous en consommons, mieux nous nous portons ! D’autant plus que le stockage des bouteilles au soleil amène le plastique a « fondre » en micro particules que vous retrouverez dans l’eau que vous buvez. Génial, n’est-ce-pas?
- L’alternative? Une carafe d’eau, avec un bout de charbon.
En France et dans de très nombreux pays, l’eau du robinet est potable et saine. Équipez vous d’une carafe à la maison et d’une gourde pour l’extérieur.
La vaisselle jetable :
Tout ce pétrole utilisé pour quelques secondes. C’est désolant.
- L’alternative? Pour vos pique-niques, investissez une fois dans de la vaisselle réutilisable et transportable, que vous utiliserez tous les étés !
C’est plus lourd, ça demande à être stocké mais ça fait faire de sacrés économies (sauf si comme moi, vous jetez toujours une petite cuillère à un moment donné et qu’il vous faut racheter un service entier de couverts voilà voilà).
Honnêtement, il y en a des faciles que d’autres.
- Mon premier angle d’attaque a été les sachets plastiques et les produits emballés : j’ai tout d’abord réduit mes sacs plastiques en passant par les sacs en papiers, finalement, j’ai investi dans des sacs en coton bio trouvé dans mon magasin bio. Grâce à ça, j’ai pu développé mes achats en vrac. Dorénavant, dès que j’ai le choix, je prends le produits en vrac.
- J’ai ensuite fini mes produits cracra pleines de billes de plastiques pour un gommage maison sucre/thé vert et huile de coco, tout aussi efficace !
- Je ne me sens pas concernée par les bouteilles d’eau. J’ai de la chance d’avoir toujours eu de la bonne eau du robinet et n’étant pas accro aux sodas, je limite mon impact plastique. J’essaye de prendre le plus de jus de fruits en verre pour réutiliser les bouteilles pour mes soupes par exemple.
En toute honnêteté, je viens de vous présenter mes 3 points d’impact majeurs dans ma vie de petite écolo débutante. J’essaye de progresser et trouver des alternatives pour éliminer le plastique de ma vie.
Le bat blesse au niveau de la cuisine. Je ne vous l’ai pas encore dit il me semble, mais je tends vers un mode de vie vegan (donc à la fois alimentaire et mode de vie) et je n’ai pas encore eu l’envie de mettre sérieusement à la préparation de simili. Donc je les achète en magasin bio. Emballés. Voilà.
Et vous, est-ce que vous vous sentez concernés par le problème plastique? Si oui, qu’est ce que vous faites pour y pallier?
Je vous embrasse,
Et n’oubliez pas, les petites rivières font les grands fleuves !
Pour aller plus loin :
Un très bon article des Echos Verts, un site référence écolo pour bannir le plastique de nos denrées alimentaires.
Des astuces pour se débarrasser des sacs plastiques dans la joie et la bonne humeur, selon les Echos Verts.
Génération Cobaye parle de l’impact du plastique sur l’environnement.