La Casa de Papel // Saison 1. Episode 1. Pilot.
La Casa de Papel ressemble à toutes ces petites séries que l’on a pu voir fleurir aux Etats-Unis dans les années 2000. Mais l’avantage de cette nouvelle série espagnole de Netflix c’est que le rythme le retombe jamais (comme cela a pu être le cas dans des séries comme Hostages sur CBS). Créée par Alex Pina (El Barco, La famille Serrano), la série nous plonge dans l’univers d’un braquage avec son lot de personnages variés. Le premier épisode se concentre donc sur le braquage de la fabrique de billets. L’épisode ne perd pas de temps pour nous raconter ce braquage. Le truc qui fait l’intérêt de cette série au premier abord c’est sa narration décousue qui permet de ne jamais s’ennuyer. On nous raconte alors comment ils ont rencontré le Professeur, comment celui-ci leur a appris à braquer la fabrique de la monnaie d’Espagne et le braquage en tant que tel avec les conséquences que cela peut avoir bien évidemment. Une fois le premier épisode terminé, on a déjà envie d’enchaîner avec le second, puis le suivant. J’ai pris le temps de faire une pause mais j’ai déjà envie de voir le prochain épisode. L’histoire est suffisamment captivante pour maintenir un rythme mais le casting joue lui aussi son rôle. Tout le monde n’est pas forcément brillant mais chacun aide les autres afin que le consortium fonctionne et délivre alors un truc cohérent et efficace, sans temps morts.
Huit voleurs font une prise d'otages dans la Maison royale de la Monnaie d'Espagne, tandis qu'un génie du crime manipule la police pour mettre son plan à exécution.
Avec ce genre de séries, l’enjeu est de maintenir le rythme. Il y a un cliffangher efficace dans ce premier épisode qui permet de donner envie d’enchaîner. On sent que le Professeur est pour le moment en veine et qu’il a réussi à anticiper tout un tas de choses. Sauf le cliffangher de la fin du premier épisode (enfin, c’est ce que l’on peut imaginer au départ). Si je devais cependant conseiller quelque chose c’est tout de même de regarder La Casa de Papel en VO car l’espagnol ajoute forcément une dose de réalisme supplémentaire que la VF n’a pas. J’ai commencé le premier épisode en VF avant de changer d’idée au bout de seulement dix minutes. Chaque personnage joue un rôle crucial dans cette aventure aussi palpitante que terrible soit-elle. Finalement, avec un premier épisode comme celui-ci, la série maîtrise sa narration et l’histoire qu’elle nous raconte. Ce que l’on suppose aussi c’est qu’il va falloir pas mal de talent pour que les épisodes suivants soient aussi palpitants que le premier car la barre est mise sérieusement haute mais Netflix a clairement un produit intéressant ici, produit pour Antena 3 en Espagne.
Note : 8.5/10. En bref, une mise en scène et une narration terriblement efficace.