Bon, bref, où j'en étais? Ah voui, le week-end passé. Nous étions donc au slalom de Bière. Sans doute la manche la plus courue de la saison. Le tracé de ce slalom est juste magnifique: technique par endroits, mais avec de belles "allonges" qui permettent d'affoler un peu les compteurs. Et toujours un plateau impressionnant, en nombre et en qualité.
Comme la semaine précédente à Chamblon, il a fait chaud à Bière. Mais, allez savoir pourquoi, c'était un poil plus facile à supporter. Peut-être que nos organismes ont commencé à s'habituer. Si on excepte le petit coup de sang que la Saxo a donné à Yves à l'aube (si, si, ils nous font rouler à 7h du mat'...), lorsqu'elle a obstinément refusé de démarrer, notre journée s'est plutôt bien passée. Tous les ingrédients étaient réunis pour: aucun souci mécanique, une piste que même le plus ronchon des pilotes ne peut qu'adorer et... des bons chronos! Que demander de plus? Ben... rien! Nous sommes donc repartis de Bière avec un sourire qui nous faisait tout le tour de la tête. Pour ceux qui veulent voir nos excellentissimes résultats (et ceux des autres, par le fait), c'est par ici!
C'est juste ce qu'il nous fallait pour passer l'été avec plein de bons souvenirs. Oui, parce que là, à partir de maintenant et jusqu'à fin août, ça va être ceinture, question compétition. Pas à cause du prix de l'essence (quoique...) mais parce que, comme dit plus haut, nous avons un déménagement à préparer et ça, c'est pas trop compatible avec des week-ends passés loin de la maison.
Moi et ma cht'ite 106 en pleine action à Bière.
La photo n'est pas libre de droits, elle est signée François Lamarche, que je remercie par la même occasion...
Parmi les événements moins rigolos du week-end passé, il y a deux personnes à qui j'aimerais adresser mes meilleures pensées: notre pote Arnaud Maeder, qui reprenait la piste avec sa Saxo qui avait été accidentée l'an dernier à Anzère. Une année de boulot ou presque, des temps fabuleux aux essais, preuve que son coup de volant magistral est toujours là et qu'il avait bien bosser sur sa petite bête de course. Mais un vilain coup de poisse attendait Arnaud à la sortie d'un virage rapide et, après ça, la Saxo avait de nouveau une sale tronche, à vrai dire. J'ai entendu dire que ça lui avait cassé le moral, au point qu'il ait mentionné vouloir arrêter la compétition. J'espère que ce n'était qu'une réaction "à chaud" et qu'il n'en sera rien: ce pilote est trop doué pour en rester là!
L'autre personne à qui je veux consacrer quelques lignes, c'est Daniel Duperrut, que j'ai toujours connu sous le surnom de Doudou. Un grand Monsieur, toujours prêt à aider les autres, toujours souriant, toujours positif. Qu'il ait été au bord de la piste comme commissaire, qu'il ait travaillé à la direction de course, au central radio ou à bien d'autres postes encore, Doudou a toujours apporté son calme et son expérience aux organisations.
Et ce week-end, j'ai appris que cette personne en or, au coeur "grand comme ça", nous sommes en train de la perdre, à cause d'une maladie qui le ronge depuis plusieurs années et qui semble avoir pris le dessus. Il m'avait dit il y a quelques temps déjà "qu'il l'avait eue", cette saleté, que c'était lui le plus fort. Et même si elle est revenue, tu as raison mon Doudou: c'est bien toi le plus fort!
Jacqueline