King Krule ‘ The OOZ

Publié le 02 janvier 2018 par Heepro Music @heepro

Dès la première écoute de The OOZ, il m’est impossible de ne pas entendre de similitudes entre la voix d’Archy Marshall et celle de Jarvis Cocker. Avec Pulp et leur deuxième album, en 1986, Freaks, le chanteur emblématique anglais contais dix histoires sur le pouvoir, la claustrophobie, la suffocation et le fait de se tenir la main : entre la voix et l’univers claustrophobique presque glauque, les trois décennies séparant ces deux albums semblent s’évaporer.

Pourtant, King Krule n’a rien d’autre à voir avec Pulp. D’un côté, le chant d’Archy Marshall est parfois enragé ou grisé, presque gueule-de-bois. D’un autre côté, la musique se laisse souvent envahir par une chaleur qu’on doit au jazz ou à la soul.

Je confesse sans peine que ma découverte de King Krule ne fut pas une réussite. Mais l’intégralité de The OOZ tranche avec un avis basé sur un clip glauque au possible.

Il est inimaginable pour moi de ne pas avouer que la hype reçu par King Krule n’est que méritée et il serait un euphémisme de dire que The OOZ possède quelque chose d’assez magique.

Évidemment, certains crient au génie quand d’autres parlent de coup de chance, que ne se répétera pas. En art, en musique en particulier, il n’existe pas de réel hasard, même si la chance était toujours utile.

Pour trancher et donc me positionner, The OOZ est absolument une œuvre géniale au sens propre du terme. Vous aurez remarqué malgré tout que, un, il ne figure pas dans mes disques de 2017 (difficile de tout écouter…) et, deux, je ne sais pas encore ce qu’il en sera dans quelques semaines de cette opus qui demeure aussi énigmatique que son visuel est tout à fait ineffable.

(in heepro.wordpress.com, le 02/01/2018)

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