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2017, enfin tu t’en vas !

Par Missbavarde @Missbavarde
2017, enfin tu t’en vas !

Ahhhhhh l'année aura été compliquée ! Mais aussi pas mal sur certains points notamment les challenges et les voyages. Pour autant, je n'ai pas aimé cette année dans son ensemble comme je l'ai dit dans mon précédent article, et je suis bien contente d'en voir enfin la fin. Vais-je pour autant lister des résolutions que je ne tiendrais probablement pas ? Vais-je faire une Bucket list, ce qui revient à peu près au même sauf que je vois plutôt ça comme étant des objectifs personnels à continuer en 2018, et ainsi laisser derrière moi mes nombreux doutes, mes peines et déceptions et mes échecs. Virtuellement on tournera une page dimanche soir alors autant essayer de la tourner avec tout ce qui est moche dans notre vie.

Cette année a été compliquée professionnellement, car oui quand on bosse pour des nazes (restons polies), pour son propre bien-être il faut savoir prendre des décisions même si elles sont lourdes de conséquences soit : le chômage. Mais entre aller au delà de mes limites et donc supporter des propos difficiles à entendre au quotidien et être mieux avec moi même et en adéquation avec mes convictions personnelles et ce pourquoi j'ai travaillé pendant près de 2 ans avec la psy, la décision a été facile à prendre. Depuis juillet je suis donc au chômage, j'ai bossé en free durant quelques mois à mon retour de Bali pour une petite Start up, là encore : un naze et j'étais mal payée. Donc mission arrêtée, encore. Bosser pour des gens qui n'ont aucune conscience, considération, respect, éthique, ce n'est pas pour moi. Je crois que ma carrière en agence est finie, ce n'est plus pour moi, l'humain manque. Alors je postule chez des marques, dans des petites structures où l'humain et les parcours atypiques intéressent leurs dirigeants. On verra ce que ça donne en 2018 et si je ne trouve rien sur Paris, il sera temps pour moi d'en partir, enfin. Quant au personnel, cette année n'a pas été simple, déception de la part d'une personne qui comptait pour moi et donc frustration et colère dû au manque de respect qu'elle a eu envers moi (et encore elle ce n'est que le haut du panier). L'autre c'est mon petit coeur qui a trinqué, mais hélas ça c'est habituel. L'amour n'est peut être pas sur ma route, peut être devrais je l'accepter je n'en sais rien, mais les rencontres improbables et magiques qui me font palpiter et sourire bêtement, étrangement je les aimes toujours et j'y crois, encore un peu du moins. Moi, contradictoire ? Oui évidemment.

Puis cette année, le plus positif fut quand je me suis challengée, car au final c'est quand je sors de ma zone de confort que ça me réussit le mieux, c'est là où je suis le plus à ma place. Hélas, le boulot : " professionnelle du hors zone " n'existe pas. C'est con je sais. Mais je me suis challengée grâce à mes voyages et par les voyages. Voyager seule, je l'avais déjà fait, mais je n'y étais pas totalement prête, mais cela ne m'a pas arrêtée. Cette année, je suis partie 1 semaine à New York pour mon anniversaire, 1 semaine en tête à tête avec moi, où j'ai arpenté la ville à pied les yeux au ciel. Je n'ai rencontré personne, parlé uniquement aux serveurs ou réceptionnistes mais je m'en foutais, j'étais là bas pour moi et pour rien d'autre et c'était génial. J'ai donc remis ça cet été en partant quasi 4 semaines à l'autre bout du monde : Bali. 4 semaines en solo, à échanger avec mon chauffeur, avec les propriétaires des hostels dans lesquels je m'étais arrêtée, parlé avec d'autres backpackers comme moi, rencontré une nana que je suivais sur Instagram, retrouvé ma prof de yoga et apprendre le surf (et en chié) avec son (ex)mec indonésien ! J'ai parlé de mon voyage à Bali avec une chouette famille française entre les bancs d'un ferry, discuté avec les habitants qui venaient à ma rencontre par curiosité, sur une plage ou dans la rue. A aucun moment je ne me suis sentie mal, j'étais exactement à ma place, et bien sûr j'ai rencontré mon bel australien qui restera ma plus belle rencontre humaine de cette année. Avec ces voyages, j'ai encore mieux appris sur la personne que j'étais, ce que j'aimais, ce que je détestais, et j'ai appris à écouter mon instinct. Suivre ses envies est ce qui nous fera le plus de bien, notre instinct ne se trompe pas, il faut le prendre en compte. Mais pour voyager, il faut savoir bredouiller en anglais pour s'en sortir, et là encore dépasser sa zone de confort. Alors, quand je suis partie à New York, j'ai décidé de ne lire qu'en anglais, et de regarder tout ce qui passe à la télé en anglais. Parfois sans sous-titres, notamment dans les avions, ou avec sous titres en anglais (sur Netflix) et en français quand ça passe à la télé. Si je vois que je peux m'en passer je les enlève. Alors je ne dis pas que c'est facile, que je comprends chaque mot, qu'il soit prononcé ou écrit, mais je me suis aperçue durant plusieurs jours que je pouvais parler et rire avec un australien, des indonésiens, des brésiliennes ou suédoises et ainsi partager un bout de vie, malgré la langue. Et en cette fin d'année, je me rends compte que je me suis améliorée, je regarde désormais toutes les séries avec les sous titres uniquement en anglais. C'est ma victoire.

Alors pour 2018, pas de résolutions (peut être plus de légumes et de sport), mais qui dit une nouvelle année, dit nouveaux buts, nouvelles expériences et nouvelles personnes à rencontrer, alors je continuerai à voyager autant que possible, à m'améliorer en anglais et à garder les yeux grands ouverts. Sur ce, je vous souhaite un bon réveillon et une bonne année !


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