Photo Página/12
La décision est d'autant plus scabreuse que l'homme a été autorisé à aller vivre à quelques pâtés de maisons d'une de ses victimes, qui s'était portée partie civile au cours de l'un des procès qui lui avait été fait et qui lui avait valu une condamnation à la prison ferme.
Cette mesure judiciaire soulève la colère des associations de victimes et, chose moins classique, elle soulève aussi les critiques d'une autre association, qui apparaît dans le paysage, après trente-cinq ans de démocratie, l'association des enfants de criminels pour la Mémoire, la Vérité et la Justice, c'est-à-dire des enfants qui dénoncent les crimes de leurs parents (en général, leurs pères). Ce matin, cette dernière association a manifesté à Buenos Aires, dénonçant une régression du pays en matière de droits de l'Homme. La fille du criminel concerné fait partie de l'association.
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