Retour au fond, ce drôle de ski tellement léger qu'il en devient bon de suivre strictement les traces, de rester dans les rails. Pélerinage à Névache pour un update 40 ans après (c'est toujours aussi beau et préservé, Gérard et Anne sont là, Jérôme est redescendu à la ville pour sa retraite).
Le skate reste trop casse-gueule pour moi qui ai tellement de mal à jouer avec le poids de mon corps, d'un côté de l'autre, plus franchement me dit Patrick. Un jour, peut-être... Grande première et grand kif en revanche, qui l'eut cru, dans la conduite de mon traineau à encourager, guider, engueuler Dalton pour qu'il avance droit ; à équilibrer le traineau dans les devers par mon poids, toujours lui. Parfois, ça marche donc.
Ici, on change d'année. ça mérite une journée de pause, en luge d'abord puis à regarder les flocons à se laisser caresser par les flocons dans le storvatt et à courir sous les flocons pour se rouler dans la neige avant de filer au hammam puis sauna. Comme un condensé de je veux une année douce, tonique et chaude.
Alors il est temps de passer aux choses sérieuses, aux sandwichs le cul sur un banc bricolé avec ses skis puis aux peaux de phoques (peaux de mohair évidemment), pour un dénivellé de 400 mètres : notre bout du monde s'appellera Laval 2000 mètres et ses 3 habitants, la plus jeune ayant 6 mois, baladée par ses parents dans sa cariole sur patinette. Retour et fin par un long et élégant chasse-neige - car avec des skis aussi fins oui le chasse-neige devient presque élégant.