Titre : Le prophète blanc (L’assassin royal, tome 7)
Autrice : Robin Hobb
Plaisir de lecture : Livre avec entrée au Panthéon
Tomes 1, 2, 3, 4, 5, 6
Après avoir rempli sa mission en tant qu’assassin royal, FitzChevalerie compte bien profiter de la vie tout simplement. Il se retire dans un coin près d’une forêt où il vit tranquillement en compagnie de Heur qu’il a adopté et bien évidemment d’Œil-de-Nuit.
Après une quinzaine d’années, il est de nouveau sollicité : il va répondre finalement à l’appel de son ancien maitre car le royaume est au bord de la guerre.
.
.
Ce livre a été choisi par Valériane dans le cadre de notre défi Valériacr0. La coïncidence est amusante car cela fait approximativement un an que j’ai quitté Les aventuriers de la mer et cinq années se sont écoulées exactement depuis ma lecture du premier cycle de L’assassin royal en compagnie d’Olya et Eirilys.
« Le prophète blanc » se déroule quinze années après la fin des événements du premier cycle. Ce septième tome français est le premier tiers du premier livre du deuxième cycle de « L’assassin royal » (mais on connait la chanson avec le découpage en version française).
J’ai adoré retrouver Fitz alors que Les aventuriers de la mer avait été un coup de cœur ; une aventure que j’ai lue avec émotion. Fitz est âgé de trente-cinq années. Toujours accompagné du loup Œil-de-Nuit, ils ont vieillie ensemble, simplement et surtout loin des intrigues de Castelcerf. De vieilles connaissances lui rendent visite.
On retrouve tous les personnages précédemment croisés : Umbre, Astérie, le Fou en visite puis Kettricken. On apprend à connaitre Heur et l’on entend parler de Devoir, l’héritier des Loinvoyant. Le Fou, nommé Sire Doré désormais, revient de son voyage en Terrilville chez les Marchands et c’est ainsi que Robin Hobb jettera les ponts entre les deux séries.
Fitz a changé d’identité et se fait maintenant surnommer Tom Blaireau.
Le protagoniste peut sembler lugubre. C’est un retour dans ses pensées profondes, cet homme rongé par la culpabilité et les remords. Le sacrifice est toujours d’actualité tout comme l’indécision constante. Le lien du Vif est toujours très fort entre lui et Œil-de-Nuit. Ils viendront d’ailleurs à rencontrer des gens du Lignage, qualifiés de vifiers.
Les choix effectués par Fitz peuvent déstabiliser le lecteur. Cependant, ce tome est un retour en douceur, une remise dans le bain bienvenue. Si vous aviez des souvenirs flous concernant le premier cycle, la remémoration des éléments peuvent prendre figure de mini révélations « Ah ouiii, c’est vraiii ».
Le quotidien de Fitz, Œil-de-Nuit est ritualisé. Ils alternent les temps de chasse et les temps de repos. Ils apprécient un feu ronflant au même titre que la routine rassurante après tant d’années comme assassin et acolyte.
L’action arrive à la seconde moitié du livre mais ce n’est guère important. Vous savez que ce n’est pas le fond de l’histoire si vous avez déjà été embarqué·e par la plume de Robin Hobb. Il suffit de se laisser porter même s’il y a un passage particulier qui serre le cœur et durant lequel on se fait du souci pour Œil-de-Nuit.
Je me permets de rappeler qu’avant de vous plonger dans le deuxième cycle de L’assassin royal, il vaut mieux vous plonger dans Les aventuriers de la mer (cela veut dire que vous avez commencé votre périple dans les Six Duchés par le premier cycle de L’assassin royal, cela va sans dire) pour profiter au mieux de l’œuvre de Robin Hobb.
————————————————————————~*
Cette lecture est le choix de Valériane dans le cadre de notre défi Valériacr0 : elle m’envoie de nouveau dans l’univers des Six Duchés (tiens, une série !).
Les escapades culturelles de Frankie, LineTje (Les Singes de l’espace), Plume, PtiteTrolle (Lectures trollesques) et Valériane (Marque-ta-page) ont aussi suivi l’apprentissage chez ceux du Lignage.
Illustrations : #01 Tom Blaireau par Diana Berg ; #02 Sire Doré par Fading-Suns ; #03 par Lala ; #04 par Marilis