via Koreus
Un dîner presque parfait. De cons ? Presque...On y déploie le fantasme familial du beauf qui refait le monde à coups de décisions totalitaires et évidentes. Moi je saurais faire. Tous des pourris. Racisme, racialisme. On ne peut plus rien dire ma brave dame : on n'a même plus le droit à la vulgarité. Vulgus. L'alcool et l'alcôve familiale avec ses nœuds gordiens de tensions qui l'innervent et l'habitent encore et encore déploient un territoire discursif où l'âpre est ripoliné au bon enfant le temps que les esprits s'échauffent et que le sapin perde ses aiguilles. On fait les cadeaux donc, qui cachent l'absence d'amour - ou son trop plein. Les enfants sont contents et sont dans leur monde de cocagne tandis que l'adulte vaticine, Gargantua occasionnel du grand bazar festif et discursif.