Les nouveaux pourparlers de paix entre le régime de Damas et les rebelles syriens à Astana, au Kazakhstan, s'achèvent ce vendredi. Une déclaration clôturant cette session menée à huis-clos est attendue dans le courant de la journée.
Une semaine après l'échec des négociations politiques de Genève, les pourparlers d'Astana tentent de relancer le règlement du conflit syrien. Il s'agit du huitième round de négociations entre le régime de Bachar Al-Assad et les rebelles syriens à Astana.
La délégation de l'opposition a appelé la Russie à faire pression plus que jamais sur le régime en faveur d'un règlement politique du conflit. Elle attend la libération de tous les prisonniers, le renforcement du cessez-le-feu, en particulier dans les zones de désescalade, la levée des sièges de toutes les villes et les villages, et la délivrance d'une aide à ceux qui en ont besoin.
Le processus de paix d'Astana, parrainé par la Russie et l'Iran, alliés de Damas et par la Turquie, soutien des rebelles, se concentre sur les questions militaires et techniques (zones de désescalade, prisonniers, aide humanitaire) et se déroule en parallèle à celui, politique et sous l'égide des Nations unies, de Genève.
L'émissaire des Nations unies pour la Syrie l'italo-suédois, Staffan de Mistura devait assister aux négociations de vendredi à Astana, une présence qui, après la liquidation de la menace terroriste, laisse espérer des progrès politiques. Il prévoit en plus une prochaine session de discussions à Genève au cours de la seconde quinzaine de janvier.