Résumé : Dans la Société, les Officiels décident.
Qui vous aimez.
Où vous travaillez.
Quand vous mourez.
Avis : Cassia est contente, aujourd’hui elle va enfin savoir qui est son futur Promis. Car dans la Société, on décide pour les autres avec qui ils se marieront, on décide à peu près tout pour eux d’ailleurs, même ce qu’ils doivent manger ou ce qu’ils ont le droit d’apprendre, les activités qu’ils ont ou non le droit de faire. Cassia apprend donc que son Promis est aussi son meilleur ami, Xander. Mais quand elle cherche à en savoir plus, un deuxième visage apparaît. Celui de Ky, un autre garçon qu’elle connait. Et tout ça va beaucoup la perturber.
On a affaire ici à une dystopie assez simple et banale, du déjà vu. Il ne se passe rien d’hyper original ou de surprenant. Et j’ai trouvé le style d’écriture pas très bon. Mais, j’ai bien accroché quand même à ma lecture. J’ai bien aimé découvrir ce monde, où tout, absolument tout, est décidé par les Officiels, qui deviennent de plus en plus injustes et menaçants au fur et à mesure du livre. Mais Cassia, qui pourtant, a toujours obéit à cette société, commence à évoluer, à changer. Elle commence à en voir les défauts, à se remettre en question. Soudainement, elle veut apprendre à écrire, avoir ses propres mots comme lui a conseillé son grand-père. Elle apprend des poèmes interdits, tombe amoureuse de la mauvaise personne. Ce sont des petits actes de rébellion, mais on se doute qu’elle ne peut pas prendre les armes du jour au lendemain, ce n’est pas si simple.
Sa relation avec Ky m’a plu, ensemble ils détournent les règles à leur façon, ils apprennent, ils évoluent ensemble. C’est avec Ky que Cassia va remettre le système en question. J’ai bien aimé Cassia, elle est partagée entre la protection de l’autre et ses désirs, si au début elle se comporte comme un robot à l’image des autres habitants, elle évolue et remet le système en question petit à petit, elle a du caractère et elle prend des décisions parfois difficiles.
J’avoue avoir bien aimé les petites révélations de la fin, qui montre à quel point le système est hypocrite et corrompu.
Malgré ses défauts et son manque d’originalité, ce n’était pas une mauvaise lecture, j’ai passé un bon moment et je lirai la suite.