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Alors qu’il débarque en France, le vélo libre-service sans borne ("free-floating") fait déjà état de son bilan dans les mégalopoles chinoises, envahies par ce nouveau type de transport. "Le nombre d'usagers des vélos partagés devrait passer de 28 millions en 2016 à 209 millions cette année", rappelait le quotidien Xinhuanet.com en novembre dernier.
Un nombre d’utilisateurs qui a vite transformé simples problèmes de stationnement en véritable chaos pour les villes. Ainsi, alors que les métropoles chinoises souhaitent réduire le nombre de leurs vélos partagés, les deux géants Ofo et Mobike s’attaquent aux campagnes: Mobike a ainsi installé en octobre une vingtaine de vélos à Qiqili, un village de montagne pauvre.
"Avec un tourisme en plein boom à Qiqili, les vélos partagés nous permettent de mieux servir les touristes", estime Guo Ruoqiao, un fonctionnaire travaillant dans le village. Mais si la question de la maintenance est déjà compliquée en ville, qu’en sera-t-il à la campagne?
Déjà implanté dans certaines villes européennes, Ofo est entre autres attendu à Paris à la fin de l’année. En test dans la capitale française depuis deux mois, les vélos en "free-floating" semblent déjà poser les problèmes connus des villes chinoises. Paris veut ainsi faire adopter un code de bonne conduite ainsi qu’une redevance pour maîtriser la déferlante de ces véhicules.
Un accord qu’il faudra savoir équilibrer pour ne pas entraver l’ADN même du free-floating…