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Critique: Nico 1988 ( Festival de Cinéma Européen des Arcs)

Par Cinedingue @cinedingue

Critique: Nico 1988 ( Festival de Cinéma Européen des Arcs)

Susanna NICCHIARELLI

Italie, Belgique

2017 / 93’ / première française / VO : Anglais

Entre Paris, Prague, Nuremberg, Manchester, la campagne polonaise et le littoral romain, Nico, 1988 est un road movie dédié aux dernières années de Christa Päffgen, plus connue sous le nom de scène de « Nico ». Muse de Warhol, chanteuse du Velvet Underground et femme à la beauté légendaire, Nico a connu une seconde carrière, en tant qu’artiste solo. Nico, 1988 retrace l’histoire de sa dernière tournée avec le groupe qui l’accompagna à travers l’Europe dans les années 80. C’est l’histoire de la renaissance d’une artiste, d’une mère, de la femme derrière l’icône.

Troisième film de la réalisatrice italienne Susanna Nicchiarelli, « Nico 1988 » évoque les trois dernières années de la vie de Christa Päffgen, plus connue sous le nom de Nico, chanteuse qui vit ses plus grandes heures de gloire dans sa collaboration avec le Velvet Underground. Construit sur un flashback alors que la chanteuse est interviewée dans le cadre d’une émission de radio, le film survole donc les années 86 à 88 de la chanteuse. Le film relate évidemment les problèmes de drogue de la chanteuse ainsi que les retrouvailles avec son fils dont la garde lui avait été enlevée, sans toutefois évoquer l’identité du père biologique d’Ari, Alain Delon. L’interprète principale Trine Dyrholm offre une prestation époustouflante, totalement habitée, prêtant même sa voix aux parties chantées. Sur la forme, quelques passages de toute beauté en terme de mise en scène et de photo font oublier l’aspect un peu sage d’un projet qui aurait mérité d’être plus rock n’roll!

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