[Critique] La Promesse de l’Aube : l’amour d’une mère à perte de vue

Publié le 18 décembre 2017 par Linfotoutcourt

Drôle, triste, touchant, La Promesse de l'Aube réunit toutes les émotions en un seul film et toutes les nuances de l'amour en une seule histoire. Eric Barbier adapte ainsi le roman de Romain Gary avec toute la force et la douceur nécessaires, offrant une très belle surprise aux férus de littérature.

Une aventure humaine extraordinaire. Si tous les films parlent d'amour, rares sont ceux qui l'abordent avec autant d'intensité. La tendresse, habituellement au centre des relations, se cache ici sous des amas de dureté, d'exigence et de sévérité. Rien n'est facile entre cette mère et son fils, et pourtant, tout semble si évident. La Promesse de l'Aube joue sur différents aspects des sentiments et les explore jusqu'à la limite qui leur est propre. C'est donc un travail minutieux et délicat qui interpelle par sa profondeur et son intelligence du cœur.

Charlotte Gainsbourg au sommet. Dévouée, froide et déterminée, l'actrice incarne son personnage avec une authenticité incroyable. Elle donne vie à cette femme d'une façon tellement sincère et réaliste qu'il est impossible de ne pas se laisser émouvoir par sa performance. À l'image d'un Romain Gary écrasé par le poids de sa mère, Pierre Niney doit ainsi courber l'échine face à la star de Nymphomaniac, tout simplement exceptionnelle.

La Promesse de l'Aube sort le 20 décembre 2017 dans les salles.

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