A travers l’incroyable histoire d’Anna, et au fil de son carnet, son seul confident, un roman bouleversant sur la vitalité de l’adolescence.
Avis : Anna est un Surplus et elle est persuadée que ses parents sont des égoïstes de l’avoir mise au monde. Elle est aussi persuadée de ne pas mériter de vivre, et a envie d’être Utile pour se faire pardonner d’être née. Elle fait froid dans le dos tant elle est endoctrinée, tant elle est persuadée d’avoir raison et ne fait pas attention au mal que cette situation provoque, elle ne voit pas l’injustice qu’elle subit. Et puis arrive Peter, qui va la remuer, la chambouler, lui faire voir d’autres possibilités.
Anna peut se montrer très énervante, elle a tellement subit un lavage de cerveau qu’elle a du mal à entendre ce qu’on lui dit, à se remettre en question, elle est persuadée de devenir mauvaise à écouter Peter, à cacher des secrets. C’est un personnage que j’ai eu du mal à aimer parce que j’avais surtout envie de la secouer, quand à côté, j’aimais l’énergie de Peter, sa rébellion, sa façon de pas se laisser écraser, de relever la tête coûte que coûte. Et d’appeler Anna « Anna Covey » avec insistance. Et puis Anna évolue et on s’attache à elle.
Le livre se lit très vite, l’histoire est très prenante, on sent toute l’injustice de ce système, comment les vieux ont décidé qu’ils étaient ceux qui avaient le droit de vivre, contrairement aux Surplus. L’hypocrisie qui se dégage de leur jugement. L’injustice du traitement des Surplus.
J’ai beaucoup aimé et j’ai enchaîné avec le tome 2 que j’ai déjà presque finis.