L'article sur la crise dans la marine est illustré d'une photo des familles des sous-mariniers disparus
En bas, à droite, en dessous, les désordres de rue autour du sommet de l'OMC
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Quatre autres officiers supérieurs ont dès lors demandé leur mise à la retraite, pour se solidariser avec l'adjoint mis en cause. Ce à quoi le ministre a répondu qu'il accepterait leur démission. Une nouvelle rebuffade comme il y en a eu tant dans cette affaire, où le moins qu'on puisse dire est que le commandement n'a guère été ménagé, au risque de le discréditer complètement auprès des subordonnés. Ce qui n'est pas d'une saine relation entre l'exécutif et le militaire comme la France en a fait l'amère expérience le 13 juillet dernier.
La Marine argentine vient de perdre d'un coup trois de ses chefs essentiels au déploiement opérationnel à un moment où l'institution vient de perdre l'un des ses bâtiments et 44 hommes, dont plusieurs officiers très expérimentés. La gestion de crise va de Charybde en Scylla !
A cela s'ajoute l'instruction par la justice civile, dont la juge en charge du dossier émet l'hypothèse qu'il y aurait eu des faits de corruption dans l'ensemble des actes relatifs à ce sous-marin, à son achat, à son entretien et à son dernier envoi en mission.
Et tout cela se passe à nouveau, à un moment où le monde entier a les yeux fixés sur Buenos Aires, qui accueille un sommet de l'OMC qui a un air assez miteux, avec plus de différends entre Etats Membres que de capacité à s'entendre pour faire avancer la planète.
Pour aller plus loin : lire l'article de Página/12, qui ose son habituel jeu de mot lire l'article de La Prensa lire l'article de Clarín lire l'article de La Nación lire l'article de La Nación sur l'avancée de l'instruction.