L’été dernier, SFR annonçait son ambition de fibrer intégralement le France sur fonds propres, y compris dans les zones RIP où les collectivités locales investissent de l’argent public.
Ce projet a fait long feu et après des déboires en bourse, le groupe Altice rétropédale.
« Ce projet, qui a peut-être été présenté maladroitement, n’a pas rencontré l’accueil escompté » a déclaré Régis Turrini, le secrétaire général de SFR selon Les Echos.
Il faut dire que le projet a fait l’unanimité contre lui : députés, sénateurs, collectivités locales, opérateurs RIP … tous ont critiqué le projet de l’opérateur visant à parfois concurrencer des réseaux publics, sans viabilité économique.
Toutefois, Régis Turrini a révélé que le gouvernement avait ouvert la porte à l’investissement des opérateurs privés dans les 5,5 millions de foyers en zones rurales pas encore concernés par les déploiements de fibre.
Les ambitions de SFR ne sont donc pas mortes : les négociations avec le gouvernement se poursuivent et des annonces sont attendues dans les prochaines semaines.