Avec Donald Trump, le monde des relations internationales vit un hiver épouvantable. On est dans l'absolue incertitude... Tant les desseins de ce pittoresque locataire de la Maison-Blanche restent encore confus voire dangereux. Son dernier fait d'armes est de faire de Jérusalem la capitale d'Israël.
Ce qui en l'espèce suscite à travers le monde colère et réprobation. Car cette décision va à l'encontre de toutes les conventions internationales qui régissaient jusque-là cette portion de terre, convoitée par la Palestine, honorée depuis des siècles par la foi des trois plus grands monothéismes (le judaïsme, le christianisme et l'islam). Elle aggrave la fracture entre Palestiniens et Israéliens. Et hypothèque toutes les chances de paix dans cette région, où les tensions sont à la fois récurrentes et profondes.
L'attitude de Trump confirme qu'il a une inclination pour le casus belli. Qu'il n'est pas là pour créer des ponts mais des murs. Entre les parties.
Que l'on comprenne : derrière cet oukase de Trump, il n'y a rien de fortuit. Il y a d'abord une volonté de satisfaire une partie de son électorat. Celle de ces chrétiens évangéliques fondamentalistes, de ces juifs orthodoxes qui sont très attachés au statut de Jérusalem - la patrie éternelle de leur foi.
Il pense qu'en agissant ainsi il aura leurs suffrages lors des prochaines législatives américaines. On verra bien.
Guillaume Camara