Je souhaite également recevoir
les bons plans et offres partenaires
la newsletter des professionnelles
Il s'agit là d'une mesure qui était inscrite dans le programme de campagne d'Emmanuel Macron. Pour le Ministre, cette interdiction a pour but d'aider les élèves à être plus attentifs en classe et à mieux se concentrer sur leur travail scolaire. C'est effectivement une mesure de bon sens, même si elle sera bien difficile à appliquer.
Et la santé ?
Mais curieusement aucune raison de santé publique n'est avancée. C'est pourtant aussi une raison majeure pour limiter l'utilisation du téléphone mobile par les enfants, et ceci non seulement dans les écoles, mais partout, car les ondes de radiofréquences ont des effets scientifiquement prouvés sur leur santé.
Nicolas Hulot vient d'ailleurs de lancer une campagne d'information sur les 6 bons comportements à adopter lors de l'utilisation d'un téléphone mobile en vue de réduire son exposition aux radio-fréquences:
1. Utiliser un kit main-libre
2. Eviter les conversations trop longues
3. Privilégier les messages texte pour communiquer
4. Éviter de maintenir votre téléphone à l'oreille dans les transports
5. Privilégier les zones de bonne réception
6. Choisir un téléphone mobile ayant un DAS faible.
Visionner la campagne française d'information sur les mobiles
Pour une action globale interministérielle
Il est bien dommage, voire incompréhensible, que nos différents Ministres, de l'Education Nationale, de l'Ecologie, et de la Santé, ne s'unissent pas pour mener une action globale, interministérielle. Une action visant à revoir les normes réglementaires, actuellement inadaptées, des téléphones mobiles. Une action visant à obliger les fabricants de téléphones mobiles à tenir compte des résultats des études scientifiques et à calculer le DAS de leurs appareils dans des conditions normales d'utilisation, en particulier en tenant compte de la morphologie des enfants. Une action visant à éliminer les mobiles ayant un DAS trop élevé. Une action visant enfin à informer ouvertement sur les risques sur la santé humaine qui, selon l'avis même de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES), sont " connus et avérés ".
Hervé de Malières