Difficile pour vous d'imaginer que je vais parler musique sur ce blog. Même moi, je n'y crois pas. Surtout que Johnny n'a jamais été neutre politiquement. Toujours associé à la droite traditionnelle par ses soutiens, puis carrément associé à Sarkozy, son grand pote du Fouquet's. Donc étiqueté pas trop gaucho, voyez ?
Donc non, je ne vais finalement pas parler musique. Cet article ne renie aucunement les qualités d'interprète de Johnny. Il ne renie pas non plus la nécessité pour lui d'entretenir sa voix en fumant au point d'en crever (mais tard, quand même). Les risques du métier.
Johnny Hallyday aura toujours fui les impôts, surtout depuis que l'argent a commencé à rentrer, c'est à dire de 1975 à sa mort. Cela en fait peut-être une icône française. Il préférait donner à quelques œuvres caritatives plutôt que de laisser l'État faire son boulot (mais le fait-il ?). Le montant n'était pas non plus le même. Pardonnez mon côté pingre.
On rira quand même pas mal de sa cavalcade où il a mendié une nationalité belge au prétexte d'un père qu'il n'a pas connu pour pouvoir habiter à Monaco loin du fisc, pour ensuite échouer en Suisse contre négociation, puis partir à nouveau parce que les impôts suisses sont "moins cools qu'avant", et finir en Californie pour y payer les sous qu'il ne veut pas payer en France. Ce que finalement beaucoup d'artistes français font, oubliant où ils gagnent leur argent, quelle école a fait d'eux ce qu'ils sont.
Bref, au-delà du regret que l'on peut avoir pour le chanteur, on rit surtout à gorge déployée des villes qui lui ont fait des hommages en grande pompe, de l'État qui lui a fait un hommage national, sur les deniers qu'il a toujours refusé de payer.
Maintenant, attendons la presse sur les histoires d'héritage. Ça peut avoir de la gueule...