Le dispositif repose d'abord sur deux centres dédiés – un à Barcelone et l'autre à Madrid – aménagés sous forme de « hubs », avec espaces de travail, salles de réunions et même auditorium, pour l'organisation d'événements. Là, mais également partout où leur présence sera requise, une douzaine de conseillers spécialement formés fourniront un accompagnement personnalisé aux responsables de startups et de « scale-ups », pour répondre à leurs demandes et les assister dans leur stratégie financière.
Les entrepreneurs auront en outre accès à un catalogue de produits et services adaptés à leur situation et à leurs contraintes. Pour plus de flexibilité, l'équipe « DayOne » aura une certaine liberté d'en ajuster les conditions, et pourra même en créer de nouveaux, si nécessaire. Dans la corbeille, figurent évidemment des capacités de financement, dont notamment une facilité de crédit de 250 millions d'euros réservée aux sociétés innovantes, mise en place en collaboration avec le Fonds Européen d'Investissement.
Plus original, CaixaBank s'écarte de son strict rôle de partenaire financier et veut aussi apporter une aide concrète aux jeunes pousses grâce à son réseau relationnel. Elle imagine ainsi devenir pour elles un catalyseur d'échanges avec ses clients, qui pourront contribuer à leur développement sous une forme ou une autre. « DayOne » intégrera d'ailleurs des services spécifiques à destination des investisseurs, dont les banques et fonds internationaux avec lesquels l'espagnole entretient des contacts historiques.
Selon ses dires, la démarche s'inscrit dans une ambition générique de CaixaBank de concevoir un modèle de banque plus proche des besoins des différentes catégories de clientèle qu'elle sert, en assemblant pour chacune d'elles des offres spécialisées. Elle représente de la sorte un pas important vers un recentrage des services sur le client, essentiel pour maintenir une relation de confiance aujourd'hui menacée par l'émergence d'une concurrence de plus en plus sérieuse, justement obsédée par cet enjeu.