Jean d’Ormesson faisait partie de ces réacs que l’on découvrait et lisait dans les salles d’attente, pour ses éditoriaux du figaro ou de la presse de Dassault. Il y avait aussi Louis Pauwels, Jean Cau, Alain de Benoist. Tous ceux qui ont passé du temps chez le dentiste, le médecin, ont passé au final un grand nombre d’heures à les lire, surannés, au style inimitable toutefois.
Ma génération n’était pas celle e Johnny, elle s’est plutôt construite contre une télévision qui n’avait rien d’autre à proposer que Johnny et Sylvie, ou Cloclo. Dans ma jeunesse, tous ces chanteurs servaient de repoussoir à une génération qui a plutôt écouté Brassens, Brel, Genesis, Bob Dylan, Léonard Cohen, le blues. Voir toutes ces célébrations aujourd’hui a quelque chose d’un peu surréaliste.