Titre : Les Dieux du Grand-Loin (Le Chant de la Terre, tome 3)
Auteur : Michael Coney
Plaisir de lecture : Livre à découvrir
Tome 1, tome 2
Le Chant de la Terre est un chat épique qui raconte l’histoire de l’humanité. Comme il faudrait plus d’un siècle pour la réciter en entier, nous sont rapportés des extraits, cinq fragments.
La tétralogie de Michael Coney est un récit vertigineux : les tomes présentent moult intrigues entremêlées, qui donnent d’ailleurs des chroniques bien obscures pour « tenter » de vous en parler (les miennes, tome 1 et tome 2) (mais dans lesquelles, sans spoil, j’avais glissé des indices pour le moi du futur).
Il existe maintenant cinq espèces différentes d’humains : Vrais Humains, Néonites, Humains Sauvages, Spécialistes et les Vites.
Cinq fragments en cinq tomes. Pourtant, on pourrait presque considérer « Les Dieux du Grand-Loin » comme une conclusion étant donné que l’on assiste à la fin de la quête de la Triade composée de Zozula el Cuidador, Manuel l’Humain Sauvage et la Fille-Sans-Nom. Ils affrontent les Loups du Malheur et sans le savoir, libèrent en passant, le presque dieu Starquin Cinq-en-un qui était jusqu’alors emprisonné. Il faut aussi sauver les Néonites, et cela ne s’avère pas une simple affaire.
La trame est plus linaire que les deux premiers volumes. Cette fois, l’histoire n’est pas contée par Alain-Nuage-Bleu et l’on suit davantage les Polysitiens, une société aquatique.
Et puis, nous avons le droit aux aléapistes, ces fils alternatifs de vie (choix et non choix). Ce sont des bifurcations innombrables du temps. Et cela rajoute une dimension au récit. Un peu du genre « Dans 5493 aléapistes, tu meurs d’une fin violente. Dans 1342 aléapistes, tu restes vivant.e mais tu perds la raison, dans 23 aléapistes, tu réussis presque. Alors, tu essaies quand même ? ».
J’en suis sûre : je vous ai perdus. Mais il est difficile de vous dire ô combien cette série est intrigante, en arrivant sur cette chronique d’un troisième livre sans entrer dans l’histoire (sinon, même pour résumer l’aventure jusque-là, j’aurais alors besoin de 50 000 mots).
Ce qu’il faut retenir, c’est que Michael Coney a une imagination très fertile et propose des réflexions intéressantes. Il existe une alternance entre récits du passé, des passages issus de la pure tradition classique en fantasy mais aussi un brin de conquête en mode SF. Nom inconnu pour beaucoup, Michael Coney est une plume truculente.
Couverture de la hardcoverdes éditions Houghton Mifflin Harcourt
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Cette lecture entre en ligne de mire de l’un de mes objectifs à atteindre pour la huitième année de mon défi Fin de Série : terminer la plus vieille série jamais commencée.