There’s… Johnny ! // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Le service de streaming de NBC, Seeso, avait au départ commandé cette série avant que Hulu le récupère et nous propose de plonger dans l’univers des late-shows avec There’s… Johnny !, inspirée de l’histoire de Johnny Carson en 1972. Créée par Paul Reiser (Stranger Things, Dingue de toi) et David Steven Simon (Les frères Wayans, Le prince de Bel-Air) et mis en scène par David Gordon Green (Red Oaks), There’s… Johnny ! nous propose une plongée dans les coulisses du Tonight Show et pour le coup, ce n’est pas si mal que ça. C’est clairement un ode à l’amour de la part de Paul Reiser pour le Tonight Show et cela se ressent du début à la fin. Cependant, c’est parfois peut-être un peu trop mignon et gentillet, avec un brin de nostalgie prononcé, pour réellement nous donner envie de faire l’effort d’aller au bout de la première saison. Ce projet de série a mis dix ans à naître. Au travers de ce premier épisode, on sent qu’il y a une vraie nostalgie au fond de There’s… Johnny ! et c’est pour cela que ça fonctionne bien. Mais la nostalgie de cette série n’est pas toujours aussi palpitante et passionnante que l’on aurait pu souhaiter.
Andy et Joy ont tous deux décroché un job au "Tonight Show Starring Johnny Carson", l'une des émissions les plus populaires du pays. Ils vont devoir faire leur preuve, et gérer les évènements politiques et culturels de la période d'agitation et de révolte que sont les années 70.
Alors que de nos jours les émissions et séries se retrouvent sous les eaux à cause des allégations de harcèlement sexuel qu’il y a un peu de partout, pourquoi ne pas revenir en arrière à un temps un peu plus calme (en apparence). La série manque peut-être d’un peu de révélations et d’originalité. Non pas que There’s… Johnny ! manque de tout, mais c’est trop gentillet pour réellement croire aux coulisses de cette histoire. L’histoire se concentre sur Andy Klavin, un garçon de 19 ans du Nebraska (incarné par Ian Nelson, vu dans Hunger Games), qui va traverser les Etats-Unis afin de travailler sur le Tonight Show. L’épisode reprend alors pas mal de codes de la série d’époque dont David Gordon Green semble être fan. Red Oaks était particulière grâce à l’oeil du réalisateur et l’on retrouve un peu de cet oeil dans There’s… Johnny !. On retrouve également au casting l’excellente Jane Levy (Suburgatory) que ça me fait énormément plaisir de retrouver ici. Je ne pense pas qu’il y ait grand chose à attendre de la suite mais je ferais sûrement un petit tour…
Note : 5/10. En bref, rien de bien farfelu mais gentille comme tout.