Un système d’échange local.
Les monnaies virtuelles existent depuis assez longtemps, se présentant comme une alternative au troc. Il s’agit au départ d’un outil de paiement inventé par un groupe d’utilisateurs pour régler des échanges entre eux (de biens ou de services par exemple), sans utiliser de monnaie officielle. C’est un système d’échange local, c’est-à-dire très limité géographiquement. Les utilisateurs choisissent un nom à leur « monnaie », fixent d’un commun accord un capital de départ pour chacun, puis décident entre eux de la valeur d’un service ou d’un bien. Cette « monnaie » n’a pas de support physique, pièces ou billets par exemple. Il ne s’agit pas de s’enrichir, mais de faciliter des échanges entre personnes qui se connaissent.
Du système d’échange local à un système d’échange universel ?
Avec la mondialisation et le développement d’internet, certaines entreprises ont décidé de créer sur ce principe de base des monnaies virtuelles pour effectuer des transactions en interne : le Linden Dollar ou les crédits Facebook par exemple. Rapidement, certains ont voulu en faire une monnaie universelle, comme le Bitcoin ou le LEOcoin. Pas de banque, peu de frais, peu de taxes (pour l’instant) et des transactions anonymes sont ses plus gros avantages. Pourtant, elles sont encore peu accessibles au grand public.
Enfin, comme pour le Bitcoin, une cotation s’est établie avec les monnaies officielles, ce qui donne lieu à d’importantes spéculations et effraie beaucoup de monde. En effet, ces monnaies restent virtuelles, c’est-à-dire sans aucune garantie quant à leur valeur réelle ni quant à la possibilité de les ré-échanger contre une monnaie officielle !
Qui sait si la crypto-monnaie restera cachée pour quelques initiés ou si elle sera évanescente et disparaitra à jamais ? De toute façon; on sait bien que l’argent n’a pas d’odeur !