Bonjour à tous,
Traditionnel WE en Côte d'Or en cette fin novembre. Quelques domaines visités (11) ou nous avons pu déguster des 2015, 2016, et 2017.
Bon, de mon point de vue, 2015 en bouteille, tient ses promesses, c'est même assez irrésistible... Du fruit éclatant, de la matière mûre, de la tension, de la profondeur, et ces finales toniques... Tout en équilibre et harmonie, un esprit 2005/2010, se refermeront ils ? sans doute, et quand se rouvriront-ils, je ne sais pas, mais en attendant, confirmation avec les première bouteilles dégustées en rentrant, qui me font "grave triper" :-)
Pour 2016, je suis beaucoup moins emballé. De toute façon, pas de vins à vendre, donc pas de regrets. J'ai trouvé globalement le millésime TRES inégal, d'un vigneron à l'autre, mais aussi d'un cru à l'autre... Si les vignerons sont globalement contents, c'est plus d'avoir réussi à sortir des vins dans ce millésime de rendement très faible (gelée de printemps), enfin, à mon avis... Même si, c'est vrai, j'ai dégusté quelques très jolis crus mais c'était plutôt l'exception. Par contre, en jouant à l'aveugle avec un vigneron, au jeu : cru gelé ou pas gelé, pas identifié de différence... Des vins au fruit un peu mat, à la vivacité marquée parfois, des matières enrobant peu, souvent "dissociée" et plutôt saillante, bref, pas trouvé beaucoup d'harmonie, d'équilibre, un millésime typé violent, dure si je devais mettre des mots... Pas mauvais, mais moins mon style. Un peu mieux en blanc d'ailleurs (c'est dans cette couleur que j'ai dégusté les meilleurs crus), qu'en rouge.
Trois très jolis 2016 (ouvert depuis 2 jours pour Neal Martin :-), dont ce Latricières, qui se goutait superbement ce jour là, gourmand, épanoui, cru que j'ai le mieux gouté de tous les 2016 rouge même si j'ai préféré le Chapelle qui se goutait moins bien mais qui offrait ce surplus d'intensité, de profondeur, caractéristique du cru.
Pour 2017, gouté malo en cours, en finition ou plus rarement, pas encore commencé, on sent surtout, chez les vignerons, du soulagement... Ils aiment ce millésime de rendement, enfin... Surtout en côte de Beaune. Moi je l'ai trouvé agréable, avec toute la difficulté de gouter à cette étape là, il me donne l'impression d'un millésime tendre, pas forcément des grandes concentration (parce que je sais qu'il y a du volume ?) mais du plaisir, de la friandise. A nouveau, j'ai mieux gouté les blancs que les rouges, un peu plus profond, j'ai trouvé.
Evidemment, cette escapade est aussi l'occasion de diner mémorable, de satisfaction, ou de déception... Cette année, ce sera satisfaction, car les vins se sont superbement goutés lors des 2 diners.
Le vendredi, c'est Roti avec quelques notes qui sont devenues succinctes, car certains vins étaient incrachables... On démarre technique sur des terrines de poisson, pour le plus grand bonheur de @sergeL avec cette verticale de Frederic Emile. Un immense merci @mathieuG pour les bouteilles et @nicolasS pour avoir défini l'ordre et complété de cet incroyable 98.
Riesling, Trimbach Frederic Emile 2005 : Une aromatique très classe marqué pétrole, sur la reine claude avec de belles notes de pain d'épice qui s'exprime avec élégance tout au long de la dégustation. La bouche est ronde, enrobé d'une belle matière soyeuse, bien soutenu par une colonne droite, avec une finale qui s'étire harmonieusement sur cette aromatique, certes marqué pétrole. Moi j'aime beaucoup, avec un petit côté évanescent. Excellent 92 (17). A boire Riesling, Trimbach Frederic Emile 2009 : Un nez plus terpénique, moins élégant avec un côté plus caoutchouc, sur le citron et la mirabelle. La bouche présente du gaz, elle est droite, voir vive, matière qui enrobe moins, c'est plus violent, moins harmonieux, avec cette finale vive, aux aromes plus bruts. TB 88 (15) Riesling, Trimbach Frederic Emile 2007 : Un nez plus discret que les précédents, mais offrant un peu plus de complexité. La reine claude, la mirabelle, s'accompagne de citron, les notes terpéniques oscillent entre pétrole et cire d'abeille avec à nouveau la pointe de pain d'épice gourmande. la bouche est plus volumineuse, belle matière ample bien soutenu par une fraicheur tonique et la finale offre une belle persistance. Une bouteille, moins délicate que 2005 mais qui offre plus de tout. Excellent 92-93 (17+). Commence à s'aborder. Riesling, Trimbach Frederic Emile 2008 : Une aromatique plus citron vert, noisette, puis mirabelle, la pointe épice et un fond cire d'abeille moins marqué pétrole. La bouche est cette fois traçante, tendue avec plus de profondeur, mais bien enrobée par une matière concentrée et précise jusque dans la finale, puissante, précise et mais qui garde une certaine délicatesse. A attendre encore car du potentiel. Excellent 94 (17,5) Riesling, Trimbach Frederic Emile 1998 : Whaouh, grosse claque au nez, complexe, expressif, sur la mirabelle, le citron, le pain d'épice, l'orgeat, puis notes évoluées mousseron, champignon, un côté tourbées/fumées avec le fond pétrole, d'une grande classe. La bouche est a l'avenant, c'est fondu, puissant, fin et précis, tout en équilibre entre soyeux et tension, de la profondeur et de la gourmandise. Magnifique jusque dans cette longue finale persistante offrant à la fois puissance et délicatesse. Grand vin sur cette bouteille. Exceptionnel 96 (18,5) Une belle entrée en matière, encore Merci aux généreux donateurs. On attaque la suite : Vin 1 : Un nez de crème de pâtissière, de chocolat blanc sur un fond de cognac. Bouche ample, mais flotteuse, sur la même aromatique, une finale courte. L'impression de boire un gateau. Pas mon style mais pour le moins original. AB 85 (14) que ce Rayas blanc 2004, décidément ce domaine demeure un mystère pour moi. vin 2 : Un nez plutôt élégant, avec de l'élevage certes, un côte international vite identifié mais aussi de la complexité, fruit noir, épice, zan, fond balsamique. bouche précise, fraiche, matière soyeuse, un poil sucré mais bien fait, jolie finale persistante. TB+ 91 (16,5) pour ce Ridge Zinfandel majoritaire 2015. Vin 3 : Magnifique nez mûr, sur le fruit rouge et noir, les épices, pointe fraiche, fond tabac, cuir, belle complexité. Une bouche aux tanins veloutés, pleine, gourmande mais gardant de la fraicheur jusque dans la finale, à la très belle persistance ou se mêle fruit rouge et noir, épice, puis tabac, cuir... Très beau vin, mais pas étonnant, que ce Clos Rougeard Poyeux 2003 Excellent+ 95 (18) Vin 4 : Plus classique avec cette aromatique de cassis mûr, note fraiche poivron rouge grillé, pointe champignon cèpe grillé, puis tabac, boite à cigarre. Bouche droite profonde, bien construite, tanins soyeux, c'est mûr, complexe, profond. La finale est fraiche et offre une intéressante persistance. J'étais sur Pauillac mais ce Sociando Mallet 90 confirme la réputation de la bouteille. Excellent 94 (17,5) Vin 5 : Un nez fruit rouge, friand mais moins complexe. bouche ronde beaux tanins fins et soyeux, finale honnête. Manque l'étincelle TB 89 (15,5) pour ce Pinot noir Grand P 2013 du domaine Mann. Vin 6 : nez expressif, très gourmand aux belle note d'épice typé grirofle avec un fond presque cacao. Bouche superbe tanins soyeux et concentré à souhait, c'est très gourmand mais cela garde une certaine droiture, finale sur la strcuture qui est superbe tout en gourmandise. Excellent 93 (17,5) que ce Vosne Romanée Lamarche Suchots 2003 Vin 7 : Un ne zplus terrien, un poil austère en regard du précédent, mais belle complexité et surtout profondeur. La bouche est aussi plus austère, droite, profonde, même si les tanins fins et d'une précision d'horlogerie enrobe la droiture, la finale de belle persistance reste typé austère, surtout après le 2003. Déjà mieux gouté ce Chapelle Chambertin Rossignol Trapet 99, Excellent 93 (17) car l'effet de série ne l'a pas aidé. Vin 8 : Pfiouf, nez magnifique, fruit rouge et noir mûr, note épice réglisse, girofle, pointe pinotante ronce, sous bois, champignon, noble fond léger fumé tabac blond. La bouche est large, fine mais concentré de tanins soyeux, tout en délicatesse, la finale manque un poil de profondeur, de densité, on sent le millésime un peu tendre, mais on chipote, très belle persistance gourmande, complexe, délicate. Excellent-Exceptionnel 96 (18+) que ce Chambertin Clos de Beze Groffier 2007 Vin 8 : A priori, difficile de passer après, et pourtant, le nez suivant est plus concentré sérieux, moins arérien, mais avec la même compléxité. cette concentration, cette force sous-jacente dynamique, se retrouve en bouche ou associé à la même complexité, on trouve cette énergie qui rend l'ensemble, certes plus sérieux, mais qui donne un élan, c'est juste superbe. Exceptionnel 96 (18,5) que cet Echezeaux Bizot 2005, au début de sa longue vie. Vin 9 : Là, je souhaite bon courage au prochain, et là encore, le nez vous transporte tout de suite, finesse, complexité, grande gourmandise, presque trop à la juste limite, ça sent encore la cote de Nuit 2003, fruit rouge mûr, épice, tabac, cacao... La bouche est grandiose, matière taffetas, mais concentré, d'une précision diabolique, d'une amplitude hors norme mais gardant quand même de la structure apportant l'assise équilibrant l'ensemble, on est au max mais sans dépasser, tout restant harmonieux. Très belle et longue finale gourmande, complexe. Exceptionnel 97 (19) et là quelle surprise Rayas 2000. Rien à voir avec les précédentes bues, excessives, partant dans tous les sens, marqué alcool... Comme quoi, Reynaud c'est pas tant le style mon problème mais les bouteilles :-) Vin 10 : Un vin beaucoup plus évolué, classe, mais cette fois le champignon noble, le cuir, le sous bois, dominent. La bouche est très belle, tanins soyeux, c'est large bien soutenue par la fraicheur, un côté acidulé, de la profondeur, de la complexité. Très belle finale équilibrée, tonique et longue pour ce Nuits Saint Georges, Les Saint Georges Chicotot 1990. Excellent 94+ (18) Vin 11 : Le suivant fait encore évolué, voir même pas net, avec un côté vieux, serpillères un peu dérangeant, problème de bouteille ? Je suis de toute façon plus complètement connecté/concentré pour déguster. pour ce Nuits Saint Georges, Les Vaucrains Chicotot 2002. Magnifique dégustation, beaucoup de vins incrachables.. J'ai pas mis longtemps à m'endormir une fois couché :-) Pour le samedi, @davisC nous a rejoint pour fêter l'arrivée de la descendance : Ordre des vins sur la photo faux Vin 1 : Nez expressif, fruit jaune, note chèvrefeuille, tarte citron, fond amande, craie et boisé classe sésame grillé. La bouche est ample, grosse attaque, de la concentration, puis de la fraicheur, ça se tend pour finir frais avec une très belle persistance. A attendre Excellent 92-94 que Ce Chassagne Blanchot Dessus 2013 de Morey Coffinet Vin 2 : Un nez ouvert, pure, de fruit blanc puis peche de vigne, note chèvrefeuille, citron, fond noisette amande. la bouche est ronde belle matière soyeuse, de la tension, c'est tonique, droit, plus marqué craie en finale. Excellent 91-92 Chassagne Cailleret Buisson Charles 2015. Vin 3 : Nez oxydé, olive, curry... Meursault Goutte d'Or Buisson Charles 2009 Vin 4 : Un nez plus floral, plus évolué avec une légère oxydation, sur le fruit jaune, pointe épice, puis le citron vert, la noisette, l'amande grillé, fond fumé classe. Bouche tendue, droite, note beurrée apportant du gars au toucher, c'est profond, matière ciselée, et belle finale persistante noisette, amande et fumé. Excellent 92 (16,5) que ce Puligny Sauzet Perrières 2007. Vin 5 : Un nez marqué réduction allumette, grillé, pétard qui traduit vite le vigneron. Bouche droite, tendue, profond énergique, finale fraiche tout en équilibre avec une belle persistance mais trop marqué réduction grillé pétard pour moi... Dommage c'était la plus belle bouche. TB 90 (16) en l'état (sans réduction je serai parti sur 93 17 ) Chassagne Morgeot Germain 2005 Vin 6 : A nouveau un nez oxydé à l'élevage Beaunois... mais non c'était Clos Rougeard Breze 2008 On attaque une grosse série de Bordeaux, une fois n'est pas coutume ! Vin 1 : Un nez cassis, note chocolaté, puis plus sanguine, assez brut. ce qu'on retrouve en bouche, c'est robuste, puissant, grosse artillerie, aux tanins fins qui accroche encore, arrive le pruneaux. Finale fraiche qui asseche un peu, et d'une puissance... Vite fatigant et manque d'élégance et délicatesse pour moi. TB 90 (16) Chateau Troplong Mondot 2004 Vin 2 ; Un nez comme j'adore, d'abord du cassis mûr, gourmand, puis des notes évolués de cuir, pointe cèpes grillés sur un fond tabac, fumé, classe. La bouche, charpentée, est top, fraiche, tonique mais aux beaux tanins soyeux enrobants, c'est gourmand, mais surtout classe sur le cuir, les épices et cette finale à la longue persistance de fumé tabac blond, boite à cigarre... J'étais sur Pauillac 96... pour cet Excellent + 95 (18) BAMA 96. Une fois de plus j'adore, et celle-ci se goutte merveilleuse. Vin 3 : Un nez qui poivronne un peu plus puis les notes de cuir cette fois sont envahissantes, masquant le reste. La bouche est droite, plus austère, sur le cuir, l'encre, le graphite. Finale plus courte et trop marqué cuir. TB 88 (15) pour ce BAMA 86 Vin 4 : Un nez d'une classe folle, cassis, pointe de cuir à nouveau, puis graphite, tabac, épice. Bouche charpentée, tanins velours, c'est super gourmand tout en restant profond, très belle structure tout en équilibre, très grande élégance, un côté aristocratique et belle sapidité cassis, mûre, épice, champignon noble, cuir tabac... jusque dans une finale fraiche à la persistance d'école. Whaoouh, Exceptionnel 96 (18,5) pour ce Leoville Las Cases 86. Merci @DavidC Vin 5 : Un nez plus rive droite de cendre, de truffe. joli bouche corpulente aux tanins fins soyeux, pas une grande densité et une finale fraiche intéressante. TB 88 (15) pour ce Fieuzal 88 Vin 6 : Caramba ! le bouchon a fait son oeuvre, dommage pour ce souvent très joli Lagune 89 Vin 7 : On repart dans un nez complexe évolué, au fruit noir mûr, acidulé, au tabac, au cuir mais s'ajoute l'encens, le sirop d'orgeat. Très beau. la bouche est bien évolué, fondue, sur le cassis acidulé, le tabac, l'orgeat, l'encens, c'est droit, jusque dans une finale dont on sent qu'elle a été puissante, musclé ou aujourd'hui l'empreinte tanique se fait un peu sentir mais très belle persistance. Sacré vin des années 70 ? Et non c'est un Latour 60. Excellent 94 (17,5) mais je me demande comment il gouttait jeune. Merci @FabriceD et enfin, tu l'as eu ton vieux Latour non daubé ;-) Vin 8 : Nez framboise, groseille, épice, ronce, et sous bois. Retour au pinot, avec cette joli bouche corpulente aux tanins fins et précis, c'est profond, friand sur le fruit rouge acidulé et propose une belle finale tonique, presque vive certes, mais bien enrobée et une belle persistance tout en fraindise de fruti acidulé, d'épice, de sous bois sur un fond fumé classe; Excellent 94 (17,5-18) que ce Chapelle Chambertin Rossignol Trapet 2008 Vin 9 : Un nez plus groseille, puis les épices mais un peu moins complexe et plus marqué boisé fumé. La bouche est charpentée, dense, plus de concentration mais lmoins de finesse, avec des tanins soyeux mais un peu ferme dans une finale de belle persistance, au fruité plus mat, moins friand et de bonne longueur sur les épices et le fumé. Excellent 92 (17) que ce Charmes Chambertin Dupont Tisserandot 2006 Vin 10 : Un nez plus évolué, ronce, sous bois, champignon, au fon moka. Bouche acidulée, plus fraiche, bien tendue, assez puissante jusqu'en finale de joli persistance aux belle note de pinot évolué, fruit noir, ronce, champignon, fond moka. Excellent 93 (17) que ce Pommard Rugiens Pillot 2002 Vin 11 : Un nez peu expressif très fruit rouge, bouche très élégante, large et ample à l'attaque puis ça se tend, ca devient profond, tanins fins, jusque dans une finale presque vive, manquant de complexité à date, à la persistance intéressante. TB 90 (16) Surpris en voyant l'étiquette par cet Hermitage Chave 2008. Vin 12 : Un nez très lardé Bacon, puis plus floral violette, sur base de cassis, puis olive noire, ça évolue pas mal dans le verre, manquant un peu de ligne directrice. La bouche est assez sauvage, charpentée, tanins soyeux à la maille épaisse, c'est puissant, l'alcool se fait un peu sentir dans cette finale qui envoie avec une belle persistance. Excellent 93 (17) mais a attendre que le vin s'agisse pour cette Cote Brune de Barges 2007 Vin 13 : Oh, grosse cavalerie, fruit noir et rouge, mûr, presque confit, limite alcool, fond moka. La bouche est robuste, grosse masse tannique pas encore fondue, un coté presque sucré jusque dans la finale, puissante, encore très marqué de son élevage. Un côté Too Much TB-Excellent 89-91 si le vin s'apaise. Là aussi déception à la découverte, car cet Hermitage Ex Voto Guigal 2001 même origine, s'est superbement gouté l'année dernière à la même date sur cette même table. Effet de la soirée, effet bouteille... ou fatigue des dégustateurs ou tous ça en même temps :-) Vin 14 : Un nez de vernis, alcool, trop marqué volatile sur le lard, l'olive noire. Bouche corpulente, très beaux tanins soyeux, précis, mais l'aromatique limite vernis puis le côte lard devenant plus animal manque d'élégance. Finale fraiche à la belle persistance. TB 89-90 (16). Là encore déception car ce Cornas Reynard Allemand 2006 s'est déjà beaucoup mieux gouté. Voilà, le marathon est fini, et à l'instar du match, score égal entre les 2 diners. mais quel plaisir et belle rigolade. A l'année prochaine, amicalement, Matthieu