Ils m’ont précipité dans un tunnel sombre et encerclé sans me laisser une chance de m’en sortir depuis les 16 dernières années. Ils ont utilisé leur pouvoir et influence et ont abusé de leur tyrannie après avoir eu la certitude que les hautes autorités de l’état n’ont pas bronché après les avoir saisies par des dizaines de lettres de réclamation recommandées et prouvées concernant des dépassements dangereux et inhumains dont j’ai fait l’objet.
Et le silence des autorités a été compris comme signal pour détruire ma carrière professionnelle et pour piétiner mon honneur. Ils m’ont transformé en une personne sans âme et leur pression et trucage en tout genre pour m’accabler sont toujours présents à ce jour.
Le tribunal de Msila m’a condamné en date du 29/11/2017 d’une amende de 80 millions de centimes pour outrage au président de la république, dont voici le détail : dans l’affaire civile, obligation pour le condamné de verser à la partie civile le président de la république, la somme de 50 millions de centimes. Dans l’affaire publique, le verdict pour l’accusé Amroun Layachi pour le délit d’outrage au président de la république selon l’article 144-bis du code pénale, est de 30millions de centimes de dommages.
J’ai pris la décision de ne pas faire appel contre ce jugement pour ma conviction de l’inutilité d’un tel procédé.
Pour rappel, les poursuites à mon encontre sont entamées suite à un rapport de la sureté de wilaya de Msila en date du 28/02/2016 destiné au procureur du tribunal de Msila. Puis j’ai subi une enquête où je fus interrogé sur les raisons de ma participation avec une vidéo montrant des séquences de l’accueil des habitants de Boumerdès pour le président de la république après le séisme qui a secoué la région en 2003.
Concernant ma demande envoyée au ministre algérien des affaires étrangères pour demander la permission de me naturaliser Israélien en Octobre 2007. Pour info, cela m’a couté un emprisonnement de 3 mois avant de me relâcher.
Concernant une lettre ouverte postée sur mon blog en novembre 2015 où j’avais demandé d’être réfugié humanitaire au Maroc.
Ces nouveaux harcèlements sont venus après ma demande au président de la république pour me réhabiliter en tant que cadre humilié, dans sa lettre de 2005 où il m’a été demandé de finaliser tous les recours y compris le recours judiciaire, comme contenu dans sa réponse promettant ma réhabilitation. Et ceci a été publié dans le journal « El Khabar » le 19/02/2016 sous le titre : Amroune Layachi… le receveur des impôts qui endure l’humiliation.
Mais l’empreinte du Lobby de la corruption administrative, sécuritaire et judiciaire était très claire pour empêcher ma réhabilitation pour raison de vengeance. Cela a commencé par un rapport m’accablant envoyé à la présidence selon un témoignage défavorable des services de sécurité, mettant en exergue ma condamnation par contumace pour le délit d’outrage au président, soutenant que : comment est-il possible au président de la république de réhabiliter celui qui l’a outragé ?
De ce fait, je demande au président de la république de m’envoyer son compte postal ou bancaire pour me permettre de lui verser la somme dont le tribunal de Msila m’a condamné à verser à la partie civile, à savoir la somme de 50 millions.
Je vais déposer plainte concernant les derniers dépassements auprès du ministre de l’intérieur et des collectivités locales et auprès du ministre de la justice et garde des sceaux en date du 30/11/2017 accompagnée de toutes les preuves et documents.
J’enverrai pour Maitre Salah Debbouz en tant que président de la Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme ma démission en date du 30/11/2017 et je m’engage à poursuivre ma lutte pour les droits de l’homme en tant qu’activiste indépendant des droits au service des algériens et algériennes.
AMROUNE LAYACHI
Téléphone : 0662741154
Activiste des droits de l’homme, indépendant.
MSILA, le 29/11/2017.