L'œuvre mesure 12 m. de long sur 1,46 de large et représente la capitale argentine dans ses moindres détails, telle qu'elle se présentait à l'époque du centenaire du pays (1910). On y reconnaît très nettement le tracé actuel de la ville, avec les deux grandes diagonales qui transformé la physionomie du plan originel, celui de Juan de Garay en 1580, au moment de la fondation.
On y reconnaît très bien le port, avec ces docks qui ont perdu leur caractère industriel pour être réhabilités il y a quelques années et forment désormais le très chic quartier de Puerto Madero. On y reconnaît aussi le très beau bâtiment du Correo Central, devenu il y a quatre ans le CCK, où Mauricio Macri vient de célébrer son arrivée à la présidence tournante du G20 (voir mon autre article de ce jour). On repère parfaitement la Casa Rosada, dont on voit l'arrière, le Cabildo dont on voit la façade et le palais du Congrès au bout de l'avenue de Mai. On repère aussi de nombreuses usines, des centrales électriques qui n'existe plus. Vers le nord, on remarque la Torre de los Ingleses (aujourd'hui rebaptisée Torre Monumental), cette copie de Big Ben offerte par la Grande Bretagne et au pied de laquelle on a installé maintenant le Cénotaphe (le monument en mémoire des soldats morts en 1982 à la guerre des Malouines).
Le musée a gratifié tous ses contacts d'une somptueuse reproduction numérisée de l'œuvre.
Dessinée à l'encre sur du papier, cette carte magnifique a orné le pavillon argentin de l'Exposition universelle de 1915, à San Francisco, aux Etats-Unis. Jusqu'à ce jour, elle était restée aux Etats-Unis qui viennent d'en faire donation à l'Argentine. On pourra admirer autour d'elle d'autres œuvres du même artiste.
Pour en savoir plus : lire l'article de La Nación Le musée dispose d'un site Internet et d'une page Facebook.