Rien à redire sur les sièges en cuir, si ce n’est un support latéral un peu faible. À l’arrière, l’espace pour les jambes est correct, sans plus. J’aimerais aussi noter que Mazda prévoit probablement qu’il n’y aura pas de passager assis au centre très souvent, puisque les commutateurs de sièges chauffants et deux prises USB sont installés dans l’appuie-bras central, difficile d’accès s’il y a une personne à cet endroit.
La planche de bord est bien connue des amateurs de produits Mazda. La nacelle d’instrumentation propose trois cadrans : le tachymètre à gauche et l’indicateur de vitesse au centre. Le cadran de droite inclut ce qui reste, soit la consommation d’essence instantanée dans le haut, la jauge d’essence dans le bas et l’ordinateur de bord au centre. Tous les renseignements intéressants sont visibles au premier coup d’œil sans changer de page. Écriture blanche sur fond noir, très lisible. Il y a beaucoup de commandes au volant, mais après quelques heures d’utilisation, on se rend compte que tout est bien placé.
Au centre sur la planche de bord, l’écran du système d’infodivertissement Mazda. C’est relativement facile à utiliser grâce à l’écran tactile. Par contre, lorsque le véhicule est en mouvement, il faut utiliser la petite molette sur la console centrale. On peut aussi utiliser les commandes vocales pour programmer une adresse dans le système de navigation. Le système est un peu lent, mais ça fonctionne. Pour un système qui date tout de même de plusieurs années sans améliorations majeures, il est très intéressant. Par contre, chez Mazda, il faudra penser bientôt à une compatibilité Apple CarPlay et Android Auto. Ces systèmes sont de plus en plus populaires et performants.
Un peu plus bas, sous les buses de ventilation stylisées, on retrouve les commandes de ventilation à deux zones entièrement automatiques. On ajuste la température voulue et voilà!, l’automatisme fait le travail. Les commutateurs de sièges chauffants à trois intensités sont aussi à cet endroit. Mentionnons aussi la présence d’un volant chauffant dans mon véhicule d’essai. J’adore! Tout en bas, il y a une prise 12V. Une autre prise est installée dans le coffre de rangement central aux côtés de deux prises USB, d’une prise AUX et d’une fente pour la carte SD des données cartographiques. Merci à Mazda d’avoir installé ces prises dans un coffre afin de cacher les appareils et leurs fils loin des regards indiscrets.
Lorsque vous choisissez le modèle GT avec le Groupe Technologie, vous avez droit à toute une panoplie d’équipements de sécurité additionnels. Celui que j’aime bien est le régulateur de vitesse adaptatif, mais il y a aussi la détection de collision avant, le système de suivi de voie et l’identification de certains panneaux routiers, principalement les panneaux de limitation de vitesse. Contrairement à la Mazda3 et son affichage tête haute sur une petite palette de plastique, dans le CX-5, les informations sont directement affichées dans le parebrise. Un système qui sera, selon moi, beaucoup plus fiable à long terme.
Au premier coup d’œil, le Mazda CX-5 2017 n’a pas beaucoup changé. Toutefois, ne vous laissez pas berner par les apparences, car il offre un désign renouvelé autant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Il est plus luxueux, mais offre encore une expérience de conduite supérieure à ce que plusieurs de ses rivaux peuvent proposer. Les ajouts de plusieurs systèmes de sécurité avancée lui permettront de jouer à armes égales avec les autres VUS de la catégorie.
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Essais réalisés précédemment :Mazda CX-5 2016Mazda CX-5 2014
Conditions de l’essai
Réalisé du 25 septembre au 2 octobre 2017.Météo : que du soleil, entre 4 à 31 °C.Modèle essayé : Mazda CX-5 GT 2017 + Groupe TechnologieAssemblé à Hiroshima, JaponGénérations :
- 1re - 2012
- 2e - 2017
- GX – 24 900 $
- GS – 29 100 $
- GT – 34 700 $
- Ville - 10,2 L/100 km
- Route - 8,3 L/100 km
- Émissions de CO² - 221 grammes/km