LE FILM
Synopsis:
Chauffeur pour des braqueurs de banque, Baby (Ansel Elgort) ne compte que sur lui-même pour être le meilleur dans sa partie. Lorsqu’il rencontre la fille de ses rêves (Lily James), il cherche à mettre fin à ses activités criminelles pour revenir dans le droit chemin. Mais il est forcé de travailler pour un grand patron du crime (Kevin Spacey) et le braquage tourne mal. Désormais, sa liberté, son avenir avec la fille qu’il aime et sa vie sont en jeu…
Casting:
Réalisateur – Edgar Wright.
Acteurs & Actrices – Ansel Elgort, Lily James, Kevin Spacey, Jon Hamm, Jamie Foxx, Jon Bernthal, Eiza Gonzalez…
Bande annonce:
Critique: ★★★☆☆
Extrait de ma critique du 02/08/2017.
Dernière réalisation d’Edgar Wright, auteur de la célèbre trilogie Cornetto, Baby Driver est un divertissement survitaminé, emportant tout sur son passage, au rythme d’une bande son détonante et des prouesses au volant de son jeune héros.
Si le long-métrage s’avère absolument époustouflant d’un point de vue purement cinématographique, il s’étiole néanmoins sur la durée, victime notamment d’un scénario de plus en plus bancal. Certes, la profondeur du script peut tout à fait sembler anecdotique pour un film de cet acabit, où la forme prime indéniablement sur le fond, mais un minimum de solidité me semble tout de même nécessaire pour pouvoir adhérer jusqu’au bout au projet. Ce qui n’est malheureusement pas le cas ici, le récit enchaînant les ficelles invraisemblables dans sa dernière ligne droite. Sans parler de certains personnages, dont l’évolution narrative laisse perplexe. Un constat assez regrettable compte tenu du fait que certains problèmes auraient pu être facilement évités avec une meilleure écriture, de surcroît sans altérer l’immense plaisir que la plupart des séquences procure. Car il faut le dire, malgré ses lacunes d’écriture, Baby Driver est un film incroyablement fun, porté par une mise en scène magistrale, un montage bluffant et une musique frénétique.
La scène d’ouverture montrant le héros – au volant d’une Subaru rouge – s’engager dans une course-poursuite avec la police est ainsi particulièrement fabuleuse, régalant la rétine autant que les oreilles. Impressionnante de fluidité, elle dicte de la meilleure façon qui soit le ton du film. S’en suit un plan séquence, tout aussi fabuleux, jouant sur le décalage pour offrir une étonnante chorégraphie, digne d’une véritable comédie musicale. Deux séquences mémorables que toutes les scènes suivantes ne parviendront malheureusement jamais à surpasser, malgré leur maîtrise incontestable. Véritable exercice de style, le long-métrage se délite en effet progressivement, ce qui était amusant au début devenant petit à petit épuisant. Rien qui altère profondément le plaisir de visionnage mais suffisamment tout de même que pour être mentionné. Côté casting, malgré la faible consistance dramatique des personnages, il faut reconnaître aux acteurs un vrai charisme. Hormis Jamie Foxx, qui a ici tendance à beaucoup cabotiner, les autres se révèlent plutôt intéressants, en particulier le surprenant couple formé par Jon Hamm et Eiza Gonzalez.
LE BLU-RAY
Caractéristiques:
Audio – Dolby Atmos : Anglais / Dolby Digital TrueHD 7.1 : Anglais / DTS-HD Master 5.1 : Français, Allemand.
Image – 2160p UHD / 2.39:1.
Sous-titres – Anglais, Français, Néerlandais.
Durée – 113 minutes.
Bonus
- Plus de 20 minutes de scènes prolongées & supprimées.
- Mozart dans un Go-Kart : Ansel conduit.
- Animatiques.
- Trouvez quelque chose de funky : la chorégraphie.
- C’est mon « baby » : Edgar Wright.
- J’ai besoin d’une musique d’enfer : la musique.
- Le diable au volant : les poursuites en voiture.
- Et bien plus encore !
Éditeur – Sony Pictures Home Entertainment.
Contenu:
Disque 1 – Blu-ray 4K.
Disque 2 – Blu-ray + Bonus.
Avis:
Plus nette que son homologue HD, la version UHD de Baby Driver séduit principalement par son niveau de précision hallucinant. De la texture des vêtements aux finitions des véhicules, en passant par l’architecture des bâtiments, l’image regorge littéralement de détails. Cependant, c’est à nouveau surtout ici l’étalonnage HDR des couleurs qui impressionne, laissant loin dans son rétroviseur l’image moins étincelante du Blu-ray « simple ». Plus lumineuses, naturelles et éclatantes que jamais, les images du Blu-ray 4K bénéficient effectivement d’un rendu incomparable. Non seulement les contrastes sont joliment renforcés, mais l’ensemble paraît également plus majestueux, à l’instar de la superbe Subaru écarlate conduite par le héros. Enfin, les scènes nocturnes jouissent aussi de noirs plus profonds et plus précis. Côté audio, composante extrêmement importante du long-métrage, le disque 4K propose, comme à son habitude, une piste Dolby Atmos (ou Dolby Digital TrueHD 7.1 si vous ne disposez pas de l’équipement nécessaire) ample et précise, jouant à fond la carte de l’immersion, que ce soit par l’entremise des écouteurs de Baby ou les crissements des pneumatiques sur l’asphalte. A ses côtés, la VF se défend honorablement avec un encodage DTS-HD Master 5.1, certes moins percutante, mais néanmoins particulièrement solide. On regrettera toutefois la qualité variable du doublage français. Pour terminer, le Blu-ray se révèle également excessivement généreux en suppléments puisque plus de 60 minutes de bonus sont proposées. Des bonus relativement intéressants, dont on retiendra en particulier la réalisation peu banale de certaines séquences emblématiques du film.
Disponible à partir du 29 novembre 2017 en DVD, Blu-ray et Blu-ray 4K (Belgique).