Bonjour la blogosphère!
Je vous arrive avec une review toute fraiche d’un film que j’attendais avec impatience. Pas l’impatience de la grosse fan de DC que je ne suis pas, mais l’impatience de l’idéaliste espérant que Justice League serait si pas aussi bon que Wonder Woman, au moins bien meilleur que Batman VS Superman…
Résultat? La seule justice dans ce monde ce serait que Zack Snyder arrête de faire des films…
Je ne spoile rien (à part la lamitude de ce film)!
Après la mort de Superman aux mains de Doomsday, Bruce Wayne tente tant bien que mal de protéger le monde (ou du moins Gotham City) seul. Mais lorsqu’une nouvelle menace alien tombe littéralement du ciel, il doit assembler une équipe pour sauver la planète toute entière…
Qu’on soit bien clairs: quand j’étais gamine, j’étais totalement fan de Batman. Mon frère et moi regardions la série animée tous les jours, on hurlait le thème musical dans la maison, c’était génial. Mais quand DC a décidé de faire passer ses héros une nouvelle fois sur grand écran, ça c’est très mal passé. Vous savez de qui je parle. Le truc vert, là…
Bref, après les échecs cuisants qu’ont été Man of Steel, Batman VS Superman et bien sûr l’innommable Suicide Squad, j’ai eu un regain d’espoir devant Wonder Woman. Parce que ce film était magnifique, et honnêtement, je pense que le fait qu’il ait été réalisé par une femme et donc pas Zack Snyder n’y est pas étranger.
Ce mec réalise comme une quiche.
Justice League c’est censé être l’épitome de la badasserie de personnages qui le sont autant sur papier qu’en dessin animé. Alors expliquez-moi pourquoi aucun arc n’est réellement abouti, qu’on laisse tomber des points pourtant importants et intéressants au fur et à mesure de l’histoire?
Sans vouloir trop comparer avec Avengers qui est donc le parallèle Marvel, au moins Joss Whedon (qui a pourtant participé au scénario de ce film-ci) a su plus ou moins donner de l’importance à tous ces personnages, et les incohérences passaient presque inaperçues grâce à l’humour et à l’action. Ici, l’humour, je l’ai longtemps cherché (je vais y revenir) et l’action pareil.
En fait, sur deux heures de film, seules vingt minutes peuvent être considérées comme intéressantes. Vraiment intéressantes.
Crap. Et c’est justement ce mot-là que j’ai prononcé en premier à la fin du film. C-R-A-P.
Les effets spéciaux ne sont eux non plus pas vraiment aboutis. Superbes sur certains personnages, carrément moches et limite niveau bac-à-sable sur d’autres. Faut vraiment pas pousser les gars…
Je finirai le gros de cette mandale dans leur face en citant la musique, parce que de un, j’adore Danny Elfman mais les seuls bons moments de la BO sont ceux composés par Kaiser Hans; et que de deux, me sortir le thème du Batman de Tim Burton à chaque fois que ce con de Bruce fait quelque chose ça m’a donné envie de vomir. Non. Ce thème est intouchable. Même Chris Nolan n’a pas blasphémé, merde!
Bref. Parlons casting que je me calme. Un peu. Pas trop, parce que c’est pas non plus glorieux.
Ben Affleck n’est pas mauvais acteur en soi. Mais Bruce Wayne ne m’a jamais autant hérissé le poil que dans ce film. Je le hais, je le déteste, si je l’avais devant moi ce Batman de merde, je lui éclate la face.
Comme ça c’est dit.
Gal Gadot, par contre, est probablement l’un des seuls personnages qui sauvent (un peu) le film et qui m’ont empêchée de quitter la salle en courant et en hurlant à la mort. Diana est toujours la plus badass même si, réal mec oblige, elle est plus objectisée dans cet opus-ci.
Amy Adams et Diane Lane ne servent strictement à rien, mais bon, après la grosse blague de « MARTHAAAA! » que j’ai cru voir réapparaitre un moment tellement on était dans la nullité complète, c’est pas étonnant.
Ray Fischer incarne un Cyborg qui pourrait être intéressant mais qui, suspense, ne l’est pas, et ce n’est pas la faute de son interprète.
Jason Momoa était par contre né pour jouer Aquaman et je me répète: j’ai hâte de voir son film solo parce qu’il ne pourra qu’être meilleur que les quelques scènes qu’il a pour lui.
Mais bon, le véritable sauveur de ce film, le seul qui m’a fait vraiment rire et pas jaune, c’est Ezra Miller, la nouvelle incarnation de Barry Allen, aka Flash. Parce que ce mec est adorable, que c’est un fanboy fini, et qu’entre Barry et Credence je sais pas lequel je préfère parce que
. Voilà.Et sans spoiler, j’annonce aussi un autre personnage que j’aurais cru détester mais qui bizarrement en a eu tellement rien à foutre du film que son autodérision aura donné des scènes très intéressantes. XD
(Et pour conclure cette partie cast, faudra revoir vos priorités au générique parce que citer deuxième un mec qu’on voit en tout et pour tout sept minutes et deux dixième, c’est complètement con).
Bref, Justice League est autant pourri que les deux autres opus que Zack Snyder a eu l’audace de pondre; il faudrait qu’il arrête de m’emmerder, et je file de ce pas envoyer une demande de mariage sur papier rose avec plein de cœurs à Ezra Miller parce que sans lui mon cinéma brulait. Et oui, j’aurais été la pyromane.
Voilà. Bye.
Note: 4,5/10 (scénario: 3/10 (j’en ai sérieusement marre de ces bouses) – jeu: 7/10 (merci Ezra, Gal et Jason) – BO: 4/10 (nope nope nope) – DCEU: 4/10 (meilleur que les trois merdes mais quand même quoi…))