Cette journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes intervient dans un contexte particulier, marqué, depuis l'affaire Weinstein, par la multiplication de dénonciations de faits de harcèlement et d'agressions sexuelles. Le Parti socialiste tient à saluer et à remercier toutes les femmes qui ont eu le courage de briser l'omerta et les assurer de leur plein soutien contre leurs agresseurs. Il tient aussi à saluer le travail remarquable des associations dans leur rôle de lanceurs d'alerte, d'écoute, d'aide, de prise en charge et d'accompagnement des victimes. C'est pour toutes ces raisons qu'une délégation du Parti socialiste, emmenée par son coordinateur, Rachid Temal, a participé samedi à la manifestation nationale à Paris.
Toute la société est concernée, aucun secteur d'activités n'est épargné et nous devons opposer une réponse politique forte face à ce fléau. Le Président de la République a annoncé aujourd'hui que l'égalité femme-homme serait la grande cause du quinquennat. Le Parti socialiste, parce qu'il est féministe, aura à cœur d'y contribuer et de poursuivre ainsi l'action engagée ces cinq dernières années sur le chemin de l'égalité réelle. Il reste beaucoup à faire et nous veillerons à ce que les moyens financiers, notamment ceux dédiés aux associations et aux enseignant.e.s, soient à la hauteur de cette ambition.
Le contexte impose aussi que chaque organisation contribue à cet élan, et procède à des améliorations dans son propre fonctionnement pour anticiper, repérer et combattre les violences faites aux femmes. En ce 25 novembre, les responsables politiques socialistes, les secrétaires fédérales et les militant.e.s se sont réuni.e.s en groupe de travail contre les violences sexistes et sexuelles. Des propositions concrètes, à mettre en œuvre rapidement, seront présentées au Bureau national du mardi 28 novembre.
Plus que jamais féministe, le Parti socialiste sera toujours un acteur de la lutte pour l'égalité réelle entre les femmes et les hommes.