On en parle moins ces derniers temps car la crise, c'est comme tout, ça finit par lasser et, ça mine le moral de s'entendre rabacher son existence tous les jours. Un moral qui, en France, est au plus bas, et , d'ailleurs, est en baisse constante depuis 12 mois.
Ce qui coincide avec l'arrivée au pouvoir de Sarkozy et son gang. Une relation de cause à effet ? Je dis ça, je dis rien...
Mais revenons à cette fameuse crise. Absorbée par les bouleversements que nous vivons, la France ridiculisée à l'Euro 2008, les interviews de Cindy Sander, l'éclatant succès de la première de Secret Story (désolé, j'ai lu ça quelque part, et ça peut amener des pèlerins ici), notre belle Sarkozie (ne m'appelez plus jamais France) ne parle plus beaucoup de ce machin (la crise, pour ceux qui ont perdu le fil) démoralisant.
D'ailleurs, c'est comme Tchernobyl, la Gaule sera épargnée, protégée par la ligne bleue des Vosges et autres merveilles qui font de notre beau pays, bla bla, comme diraientt les pubs gouvernementales officielles. De plus, Sarkozy va terrasser lui même l'abominable crise avec ses bras courtauds et grassouillets , tout en allant chercher la croissance avec les dents.
, Si la plupart des organismes financiers essaient de se rassurer à longueur de rapports lénifiants et de communiqués "tout va très bien", la BRI (Banque des Règlements Internationaux), elle, est d'un tout autre avis.
Elle parle de tsunami financier et d'évènement sans précédent. Et tacle ses amis organismes internationaux, leur reprochant leur imprévoyance et doutant par là de la fiabilité de leurs diagnostics et mesures. Wah, un vrai repère de gauchistes...Sauf que, si on mùet en cause le rôle de la crise des crédits, si la BRI reproche la foi aveugle en ce systême et l'inaction des FMI et autres, ce "franc parler" ne débouche sur rien.
Rien que nous n'ayons déjà entendu. La preuve, comme le premier Trichet venu, la première mesure préconisée est une hausse des taux. La BRI prévoit une inflation plus forte et sans oser parler de récession prévoit un retour à la "normale", long et difficile.
Bref, du sang et des larmes encore une fois. On tire un peu les oreilles des banques mais ça s'arrête là. Toujours pas la conclusion que l'hypra capitalisme vient de prouver qu'il ne pouvait qu'engendre des crises à répétition et qu'il fallait donc sérieusement songer à "revoir le logiciel" ? Non, ça ne marche pas, mais on continue