Les indicateurs de valorisation (9/9)

Publié le 25 novembre 2017 par Chroom

Conclusion

On constate que chaque indicateur de valorisation possède des caractéristiques propres qui lui confèrent des avantages et désavantages. Si le PER et le rendement peuvent être utiles dans une première approche, ils sont clairement insuffisants.

Je considère que pour avoir une bonne vue de la société, il convient d'utiliser au moins 2 indicateurs de valorisation (en plus d'une analyse de la qualité de ses fondamentaux). On doit tout d'abord obtenir une image de la valeur  "statique" de l'entreprise, via une photographie de son bilan. Pour ce faire on utilise le ratio prix / valeur comptable. Ensuite on cherche à déterminer sa valeur plus "dynamique", via l'état de ses résultats ou de ses flux de trésorerie. Pour ce faire on utilise le ratio prix / ventes et/ou le ratio prix / free cash flow. Ces trois ratios on clairement fait leur preuve.

Néanmoins, comme nous l'avons déjà signalé, il convient de ne pas regarder seulement la valorisation mais aussi les fondamentaux, tels que notamment les liquidités, les dettes, l'évolution de la marge, la capacité à payer les intérêts et répondre aux autres obligations financières. Si on ne le fait pas, on court le risque de dénicher une "value trap", un piège de valeur, bref une fausse bonne idée...

La finance malgré ce que l'on pourrait croire n'est pas une science exacte. Elle demeure une science humaine, même si l'informatique s'y est engouffrée sans retenue. Tous ces ratios sont là pour nous aider à faire le meilleur choix possible, mais en fin de compte on ne peut être certain du résultat. C'est tant mieux comme ça, sinon cela voudrait dire que n'importe qui pourrait gagner de l'argent en bourse sans prendre de risque... et du coup les rentabilités deviendraient proche de zéro.

Il convient donc de mettre toutes les armes de son côté en achetant pas trop cher des titres avec des bons fondamentaux. Ce faisant on limite les risques au maximum tout en réalisant de bonnes performances. On peut se tromper de temps à autres, mais avec un minimum de diversification on s'assure que l'impact de nos erreurs reste marginal par rapport au résultat global.