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"Une marche irréversible a été franchi". C’est avec ces mots que le président français Emmanuel Macron a tenté, mercredi 16 novembre 2017, de donner une direction à suivre dans un discours solennel à la tribune de la COP 23. Pour faire face à la situation préoccupante du climat mondial, l’envoyé spécial du journal Le Monde en Allemagne explique alors que "l’Allemagne et la France sont les deux seuls pays européens, et les deux seuls membres du G7, à dépêcher le chef de leur exécutif à Bonn".
Devant plus de 150 ministres issus de plus de 90 gouvernements, le couple franco-allemand "présent pour redonner un élan", comme le décrit Europe 1, s’est effectivement posé comme les principaux instigateurs d’une COP 23 sans réelle énergie. "C'est en effet le moment pour eux de montrer que leur couple est dynamique et ambitieux", expliquait à ce propos un membre d’Oxfam France au magazine Le Point.
D’autant plus que dans ce ballet de délégation internationale, un camp dirigé par les États-Unis tente de s’opposer au bon déroulement des actions de lutte. Qualifiés de "troll climatique" par Isabelle Hanne, correspondante à New York pour Libération, les Américains peuvent désormais s’appuyer sur d’autres partenaires peu soucieux de l’environnement comme l’Irlande vu comme "le vilain petit canard" par Ouest France qui évoque "le pays le moins avancé dans la lutte contre le changement climatique".
Au delà de ce duel, le journal La Croix explique que cette 23e conférence climat de l’ONU s’est refermée sans même que soit actée la façon dont les pays doivent rendre compte de leurs actions contre les émissions de CO2. "Ce devrait être le rôle de la COP 24, en 2018 en Pologne", concluaient-ils.