Revoici donc Björk avec un neuvième album studio (si l’on excepte ses bandes originales pour des films), dont il est évident qu’il doit être écouté dans la continuité direct du précédent. Sans revenir sur l’aspect personnel et curatif de Vulnicura, Utopia ouvre un champ totalement libre à l’optimisme, au rêve, à un futur nouveau. L’incontournable artiste vénézuélien Arca n’y est probablement pas étranger non plus, lui qui avait déjà grandement participé au succès du précédent album il y a deux ans.
Personnellement, si j’appréciais tout ses albums jusqu’à Volta inclus, je n’ai découvert enfin réellement Biophilia que dernièrement, tant il m’avait toujours paru hermétique dans son entièreté. Idem pour son successeur Biophilia, dont les échos avec Homogenic sont de surcroît d’une troublante évidence. Dès lors, que dire du nouveau sans paraître des plus subjectifs ? En cette fin d’année 2017, je me tairais et vais donc de ce pas laisser se développer, à son rythme, cet Utopia sans concession au visuel clinquant et horriblement esthétique.
Assurément, Björk ne semble pas prête à se reposer avec Utopia puisqu’il s’étend sur plus de 70 minutes. Et dire que son tout premier disque, alors qu’elle n’était qu’une enfant, remonte à 1977… bien avant les années 90 et le cultissime Debut.
(in heepro.wordpress.com, le 24/11/2017)
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