Cavalcade | À Voir

Ok, avec un titre comme celui-ci, j'ai forcément attiré quelques amateurs de dadas. Je sais, c'est pas bien d'en avoir escroqué quelques-uns. Promis, je (re)parlerai bientôt de sports équestres. La fermeture d'Equidia Life se rapproche et la réalisation des best of que vous verrez bientôt à remuer le fameux couteau dans la plaie. Nous avons quand même vécu de sacrés moments sur cette chaine et partagé un paquet de belles et intenses émotions. Quand je dis "nous", c'est vous fidèles téléspectateurs, ce sont les équipes d'Equidia, mes prédécesseurs à la tête des sports équestres et beaucoup d'autres qui vont se retrouver bien désoeuvrés les dimanches soirs ou lors des grands événements internationaux que nous vous diffusions. Bref, j'y reviendrai.

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Le chapitre entrainement de la new news. Je ne vais pas trop revenir sur ma dernière course, le Sparnatrail (petit descriptif ci-dessous). Je préfère évoquer le groupe de #LaCavalcade, à Poissy, avec lequel je cours désormais régulièrement. Tout a commencé il y a quelques mois, un soir de footing, dans ma forêt de Saint-Germain-en-Laye. Au moment de traverser la route de Poissy et d'entrer dans la zone du golf, un petit groupe m'interpelle.

Eux : "Tu cours avec nous ?"
Moi : "Euh, vous courez à quelle allure ?"
- "Et toi ?"
- "Autour de 10 km/h" (je reprenais à l'époque)
- "Comme nous"
- "Bon bah ok alors"
C'est là que j'aurais dû me méfier... Je me suis vite rendu compte de l'escroquerie. Le Garmin affichait plutôt 5 minutes au kilo que six... Et forcément, j'ai vite cherché l'air... Entre deux respirations, ou plutôt deux apnées, je comprends que c'est un groupe de Poissy qui se réunit plusieurs fois par semaine dont le samedi matin. Je ne devais pas être trop bavard ce soir-là. Pas forcément parce que je n'avais rien à dire (ceux qui me connaissent savent que ça ne m'arrive que rarement) mais juste qu'à cette allure, j'essayais déjà de survivre. Comme vous le savez, j'aime bien en baver alors forcément, j'y suis retourné. Notamment le samedi matin où le groupe de La Cavalcade approche certaines semaines la trentaine d'unités. Pas de prise de tête, chacun court à son rythme (et y a des costauds) sur la boucle de 7,8 km, ça rigole et c'est bien là le principal. Parce que le sport, à notre niveau, c'est d'abord ça. De la convivialité, de l'émulation, du partage de bons moments, des sourires et mieux encore, des rencontres.

2017 en dossards

4 mars : Ironman de Nouvelle-Zélande (15h12')
10 avril : Marathon de Paris (4h50')
17 juin : Paris à la Nage (5 km) - 1h26'
25 juin : Foulée Royale Saint-Germain (10 km) - 50'37''
17 septembre : Triathlon Audencia La Baule - 2h44'50''
1er octobre : Sedan - Charleville (23,6 km) - 2h11'
12 novembre : Sparnatrail (57 km, 1400 D+) - Arrêt au 46e km (1100 D+) Pluie, vent, ruisseaux de boue, runnings qui ne tiennent pas la route, ce dimanche restera comme une belle galère. Mais finalement c'était rigolo. Avec seulement 5 minutes d'avance sur l'avant-dernière barrière horaire, je me doutais bien que ça ne passerait pas à la suivante. Bien vu. Un quart d'heure de retard au 46e kilomètre et une mise hors course. Peu importe, la balade fut tout de même intense même si douloureuse avec davantage d'énergie utilisée à ne pas glisser qu'à avancer. La bonne nouvelle c'est que j'envisage de déposer le brevet du pas du patineur en trail. A moins que je n'achète de vraies chaussures de trail. ça pourrait aider pour le prochain, en février entre Versailles et Rambouillet... 54 km au programme.

Projection 2018

Oui je sais c'est déjà un peu trop chargé...

18 février : Trail des villes royales (Versailles - Rambouillet) (54 km)
22 avril : Connemarathon (63 km)
13 mai : 70.3 Pays d'Aix (half Ironman) (a priori pas disponible mais toujours inscrit au cas où)
26 mai : Frenchman (distance Ironman. Si pas dispo pour 70.3 Pays d'Aix)
29 juillet : Ironman de Zurich

Projection 2019

15 août : EmbrunMan

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Un peu de culture (pas de panique, ça fait pas mal)

Plusieurs soirées ces derniers semaines au Théâtre Alexandre-Dumas de Saint-Germain-en-Laye. La première, la "pièce" Stadium. Les guillemets qui accompagnent la notion de pièce ne sont pas un hasard. Stadium est un témoignage des supporters du RC Lens autour de leur passion pour ce club de foot. Des vrais supporters dans une sorte de documentaire vivant, qui rappelle par moment l'émission Strip Tease. Parfois touchant, parfois émouvant mais aussi parfois chiant. Quelques bonnes idées comme cet entracte où les spectateurs sont invités à la buvette posée sur la scène et un bon moment avec la belle ambiance à la sortie de la salle. Rigolo d'entendre les chants des supporters, la musique et même un clapping dans le hall d'entrée du théâtre.

Autre ambiance une semaine plus tard avec le récital de la pianiste Valentina Lisitsa. Bon, j'ai essayé... La dame joue évidemment très bien mais comment dire... c'était long... Oui c'est ça, long.

Théâtre pour poursuivre avec Pierre Arditi et Daniel Russo dans la pièce "L'être ou pas". Une discussion entre voisins autour du thème de la religion. Bien écrit, bien joué (surtout Russo), mais cette fois très court (oui je sais, faudrait savoir...).

Et pour finir ces dernières semaines au Théâtre Alexandre Dumas de St-Ger, Jeremy Ferrari. Bingo ! Quelle soirée. Très drôles à de nombreuses reprises, pesant à d'autres, violent souvent dans le texte, dérangeant parfois (surtout pour quelques oreilles saint-germanoises...), mais toujours terriblement percutant. Tout le monde en prend pour son compte. Les religions, toutes les religions, les politiques, toutes les politiques, les ONG, les journalistes et tant d'autres. Son discours que certains peuvent juger très violent lui valent forcément beaucoup d'ennemis. Plusieurs vigiles sont d'ailleurs présents dans la salle. Au cas où... Et là, on sent bien que ce n'est pas du spectacle, mais que "la vraie vie" et toute son absurdité pourrait un jour le rattraper. Plus de deux heures d'une rare intensité. J'attendais beaucoup de ce spectacle, j'en ai reçu encore davantage. Merci Monsieur Ferrari.

Dernier paragraphe ciné avec "Au revoir là-haut". Je n'avais pas lu le livre de Pierre Lemaitre, Prix Goncourt 2013, je ne savais donc pas à quoi m'attendre. Eh bien ça, c'est du cinéma. Ok, dès qu'il y a Albert Dupontel, je pars avec un a priori très positif. Je suis fan de la première heure quand il faisait du one man show, et je suis toujours resté fidèle, séduit par ses films déjantés comme "Bernie" mais aussi par ses réalisations bien plus sombres comme "Deux jours à tuer" ou "En équilibre".

Dans ce dernier film, en plus de l'histoire, des rebondissements, de l'interprétation de Dupontel mais aussi de Nahuel Perez Biscayart, Laurent Lafitte, Emilie Dequenne, Mélanie Laurent, il y a une superbe qualité photo qui sublime ce film. Courez-y !

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Les jambes ... et la tête

Nouvel épisode de cette "rubrique" où l'idée est de mieux connaitre les terrains où l'on s'entraîne, sans courir, pédaler ou nager la tête baissée.

Cette photo ci-contre a eu pas mal de succès sur mes réseaux sociaux. Je l'ai prise à Bougival, sur un itinéraire que j'emprunte parfois lors de mes sorties longues avec un peu de dénivelé. L'endroit se situe au pied de la machine de Marly (en théorie on n'a pas le droit de monter le chemin que j'emprunte mais bon... la barrière se saute facilement... alors chuuuut).

Les passagers des centaines peut-être même des milliers de voitures qui fréquentent tous les jours cet endroit ne se doutent probablement pas qu'ils passent à côté d'une véritable prouesse technologique. Louis XIV avait fait mettre au point ce sytème de pompage des eaux de la Seine pour alimenter en eaux les jardins du Parc de Marly et de Versailles. Problème : une grosse colline faisait obstacle (27 m au niveau de la Seine, 167 m à Marly). Construite entre 1681 et 1682, cette machine était particulièrement impressionnante pour l'époque. Elle fonctionna 133 ans, même si le débit était moindre qu'espéré. Quand on continue la balade, on peut aussi découvrir l'aqueduc de Louveciennes.

Dans la même série "Les jambes... et la tête" (généralement en bas des news)