« Tu comprendras quand tu seras plus grande » raconte les déboires de Julia, une jeune psychologue en pleine déprime depuis qu’elle a perdu son père, que sa grand-mère a fait un ACV et qu’elle a quitté son compagnon. Du coup, elle plaque son job de psychologue dans un centre de chirurgie esthétique à Paris pour devenir psychologue remplaçante dans une maison de retraite située dans sa ville natale. Elle n’est pas forcément fans de petits vieux, mais, au fil des jours, ceux-ci la font néanmoins réfléchir sur le sens à donner à sa vie…
Au début, j’avais un peu peur de cette lecture plutôt féminine et après les premiers chapitres, j’aimais bien, mais sans plus. Les scènes tristes étaient touchantes, mais pas aussi émouvantes que dans « Les derniers jours de Rabbit Hayes », et les situations drôles me faisaient sourire, mais pas éclater de rire comme dans « Je suis ton soleil ». Puis, au fil des pages, je me suis lié à ces petits vieux, l’empathie est devenue beaucoup plus grande, m’obligeant même à refermer ce roman les yeux légèrement humides, triste de devoir me séparer des personnages. HELP, je deviens fan de romans pour filles…
Ce roman intergénérationnel est une lecture qui fait du bien, légère, tout en abordant des thèmes profonds tels que la famille, l’amour, la mort, la vieillesse ou l’amitié avec beaucoup d’humour. Comme dans la bande dessinée « Les Vieux Fourneaux », les petits vieux deviennent foncièrement attachants et débordent d’humanité ou, comme dirait l’autre : « Ils déchirent les Yeuves ! »
Bref, un livre « feel good » à la fin surprenante, avec des personnages que l’on aimerait continuer de côtoyer au-delà de la dernière page. C’était mon premier livre de Virginie Grimaldi, mais ce ne sera probablement pas le dernier…
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