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Nouvel âge pour l’esclavage !

Publié le 21 novembre 2017 par Le Journal De Personne

En dépit du bon sens et en vertu du principe selon lequel, tout s'achète et tout se vend, des esclaves noirs sont vendus à des esclavagistes blancs...

C'est l'actualité. Est-ce un retour en arrière ou une marche en avant ?

Mais on peut le dire autrement : un état qui vend les pauvres aux riches transforme les premiers en esclaves et les seconds en esclavagistes.

"C'est un scandale", dirait Georges Marchais, mais c'est l'état du marché où l'on ne croise que des marchands et des marchandises qui ont la ferme conviction de faire des échanges profitables !

Logique minable car l'esclavagisme est la matrice du capitalisme. L'exigence de rentabilité a toujours eu raison de toute liberté et de tout sens des responsabilités.

Ni noir, ni jaune, ni arabe, le système qui crée des barbares n'a pas de couleur !

Ici comme ailleurs, la force de travail est cédée au plus offrant...

Ici pour 8 heures, là pour 16 heures, là-bas pour 24 heures.

L'extrême pauvreté explique ou justifie la démission des volontés...

Et pour tous ceux qui n'ont rien d'autre à vendre que leur liberté, ce genre de concession paraît inévitable...

Tous les démunis qui ont la force de l'âge finissent par renouer avec l'esclavage ancien ou moderne, par se soumettre à la loi de l'offre et de la demande...

Marchons... Marchons... les uns sur les autres !

L'économie du marché génère, in fine, des dégénérés : des esclavagistes qui ne peuvent assurer leur profit sans multiplier le nombre d'esclaves. Asservissement nécessaire raccordé à une soumission volontaire.

Le travail peut être une force, mais une force qui n'a pas la force de résister à l'exploitation de ceux qui ont les moyens de se l'approprier...

Pour ne pas perdre le marché, ils sont dans l'obligation de vous marcher dessus.

Et vous, pour nourrir vos enfants et leur assurer le minimum vital, vous êtes contraint et forcé de vous faire marcher dessus.

Pour les deux, c'est une question de survie... voilà ce que le jeune Marx, celui des Manuscrits de 1844 a compris...

La terre est une île qui finira par devenir un asile d'aliénés, mentaux, économiques ou sociaux.

Les capitalistes sont pour ainsi dire condamnés à devenir esclavagistes...

pour capitaliser, ils sont obligés de nous décapiter ou de nous faire capituler !


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