[CRITIQUE] The Crucifixion

Réalisé par: Xavier Gens

Avec: Sophie Cookson, Corneliu Ulici…

Durée: 1h30

Genre: Horreur

Date de sortie: Inconnue

Synopsis

Une journaliste américaine débutante enquête sur l’histoire d’un prêtre roumain envoyé en prison, suite à la mort d’une nonne sur laquelle il pratiquait un exorcisme. Croyant mettre à jour une supercherie, elle va bientôt découvrir que rien ne se passe comme prévu.

Critique

Inspiré d’un scandale religieux qui avait secoué la Roumanie en 2005, le frenchie Xavier Gens (Frontière(s)) nous emmène sur des terres roumaines brumeuses propices aux plus terrifiantes légendes. Un terreau idéal pour faire germer cette histoire d’exorcisme où foi et superstitions vont s’infiltrer dans l’univers d’une journaliste bien trop curieuse.

Contrairement à sa BA alléchante, The Crucifixion reste un film de possession convenu et criblé de faiblesses. Bien que ses premières minutes laissent sous-entendre un climat assez poisseux pour nous faire trembler, la suite se laisse entrainer dans les limbes d’une série B à petit budget.

Et pourtant, les effets  bien fichus et les quelques sursauts procurés auraient pu faire l’affaire si Gens n’aurait pas oublier le rythme de l’intrigue et l’originalité. Quelques années auparavant, The Crucifixion aurait été salué par la critique mais d’autres étant passés par là difficile de briller à moins de se démarquer et malheureusement pour le réalisateur français ce ne sera pas le cas ici.

Rythme lancinant, saccadé par quelques apparitions désagréablement prévisibles, The Crucifixion se laisse oublier facilement jusqu’à son final  ridicule et bâclé où Gens expédie son bébé au cours de 10 minutes de possession pour un exorcisme qui en fait la moitié, sachant que celui du début prenait 3 jours décidément même les démons sabotent le travail….

Décevant et oubliable The Crucifixion se range dans la liste des exorcismes foirés où même les démons préfèrent prendre leurs cornes à leurs trousses. La Roumanie avait pourtant des trésors d’angoisse mais Gens en bon touriste passe à côté et nous avec.

Votre dévoué Freddy

Note: